mercredi 17 janvier 2024
P'tits Papiers - décembre 2023
samedi 4 novembre 2023
P'tits Papiers - septembre 2023
Les P'tits Papiers
Septembre 2023
Sommaire
1. Sommaire
2. Editorial
3. Histoire de famille
4. Impression, soleil levant
5. Convention d'Istanbul
6. Le Berceau
7. 3ème naissance
8. La gestation pour autrui
9. A Poupée
10. La Coupe d'Europe de hockey de 2023
11. Les Amérindiens
12. Un départ
13. Voyage
14. La Coupe d'Europe de basket-ball
15. La Lune
16. Heureuse
17. Joies
18. La Guerre de Cent Ans
19. A Nathalie la plus courageuse
20. Nos secrets
21. Pour continuer
Editorial
Une époque différente.
C'est une rentrée académique, scolaire, universitaire, politique comme chaque septembre et pourtant c'est à chaque fois différent même si la rentrée c'est répétitif comme principe.
Pour nous à la Charabiole, il y a aussi du nouveau dans les activités parfois de nouvelles activités, parfois maintenue ou qui se modifie ou qui suite à des changements dans l'équipe qui nous encadre disparaissent pour un temps ou définitivement, pour peut-être mieux renaître comme jonglerie ou danse folklorique, qui sait ce que le temps nous réserve, nous les résidents nous sommes acteurs de la Charabiole et de ses activités si la demande est présente.
Le journal des P'tits Papiers est présent pour ce mois de septembre et grand merci à Nicolas W. pour son travail de mise en page, le blog sera alimenté dans les semaines qui suivent septembre, excusez-nous déjà pour ce retard.
Bonne reprise à tous, membres et l'équipe pluridisciplinaire de l'Espoir la Charabiole.
Gery dcdp
Septembre 2023
Histoire de famille
Nuages à l'horizon
Images à sens unique
Mages trompés par une humanité spoliée .
Perte de goût, d'un odorat,
Prison et condamnation et contamination...
Rencontre des amants déchus
de tant de promesses induites par le vent-sommeil-sommaire.
Idiome de tant de facettes.
Voilà la lune de miel !!
Entre maîtresse qui se consolent
au sein du harem.
Prenant soin de leur corps
D'où s'échappent les forces du plaisir...
Natalie D.
Impression, soleil levant...
Le soleil orange feu s'étire sur la tamisé
Où deux barques nous invitent au voyage
La brume bleue parfum le paysage
Je me laisse porter comme une gondole à Venise
D'autres bateaux dorment paisiblement,
Toute âme sensible devine la route vers le firmament,
Toutes les touches de couleur expriment l'impression du moment,
Et moi, je me laisse voguer au gré de mes sensations.
Le ciel orange indique la direction de la mer
Et chaque fois que je me plonge dans cette atmosphère,
Je ne suis plus qu'un matin au soleil levant....
1 du 08 1999
Pascal M.
La Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique (Convention d'Istanbul)
A. Introduction
La Convention d'Istanbul a été adoptée par le Comité des Ministres du Conseil de l'Europe le 7 avril 2011.
Elle a été conclue et signée le 11 mai 2011 à l'occasion de la 121e session du Comité des Ministres à Istanbul (Turquie).
Tous les Etats membres du Conseil de l'Europe l'ont signée, sauf l'Azerbaïdjan et la Russie.
Le 14 mars 2012, la Turquie devient le premier pays à ratifier la Convention et le dernier pays à l'avoir fait est le Royaume-Uni le 22 juillet 2022. La Turquie s'est retirée de la Convention le 22 mars 2021.
Le 13 juin 2017, Vera Jourova, commissaire européenne à la Justice, aux Consommateurs et à l'Egalité des genres, a signé la Convention d'Istanbul au nom de l'Union européenne.
Les Etats qui ont ratifié la Convention sont juridiquement liés par ses dispositions une fois qu'elle est entrée en vigueur.
B. Contenu de la Convention
La Convention d'Istanbul est le premier instrument juridiquement contraignant qui « crée un cadre juridique complet et une approche pour lutter contre la violence à l'égard des femmes » et se concentre sur la prévention de la violence domestique, la protection des victimes et la poursuite des auteurs.
Il caracstérise la violence à l'égard des femmes comme une violation des droits de l'homme et une forme de discrimination (article 3 (a)).
Les pays devraient faire preuve de diligence raisonnable lorsqu'ils préviennent la violence, protègent les victimes et poursuivent les auteurs (article 5).
La Convention contient également une définition du « genre » : aux fins de la Convention, le genre est défini à l'article 3 (c) comme « les rôles, comportements, activités et attributs socialement construits qu'une société donnée considère appropriés pour les femmes et les hommes ». La Convention est ainsi le premier traité international qui définit le terme de « genre ».
Il est aujourd'hui admis que les femmes et les hommes ne possèdent pas seulement des caractéristiques biologiques mais qu'il existe aussi une catégorie socialement construite - le genre – qui assigne aux femmes et aux hommes leurs rôles et comportements respectifs.
De plus, le traité établit une série d'infractions qualifiées de violence à l'égard des femmes. Les Etats qui ratifient la Convention doivent incriminer plusieurs infractions, notamment la violence psychologique (article 33), le stalking (article 34), la violence physique (article 35), la violence sexuelle, y compris le viol, couvrant explicitement tout engagement dans des actes non consentis de nature sexuelle avec une personne (article 36), le mariage forcé (article 37), les mutilations génitales féminines (article 38) et l'avortement forcé et stérilisation forcée (article 39).
La Convention stipule que le harcèlement sexuel doit faire l'objet de « sanctions pénales ou autres sanctions légales » (article 40).
C. Structure de la Convention
La Convention contient 81 articles répartis en 12 chapitres.
Sa structure suit la structure des conventions les plus récentes du Conseil de l'Europe.
La structure de l'instrument est basée sur les « quatre P » : prévention, protection et soutient des victimes, poursuite des contrevenants et politiques intégrées.
Prévention
On doit changer de comportement, les rôles assignés aux hommes et aux femmes ainsi que les stéréotypes qui rendent la violence à l'égard des femmes acceptable.
On doit former les professionnels en contact avec les victimes.
On doit sensibiliser aux différentes formes de violence et à leurs effets traumatisants.
Il s'agit d'inclure dans les programmes scolaires, à tous les niveaux, du matériel d'enseignement sur les questions d'égalité.
Enfin, il s'agit de coopérer avec les ONG, les médias et le secteur privé pour toucher le public.
Protection
Tous les besoins et la sécurité des victimes doivent être au centre de toutes les mesures.
Des services de soutien spécialisés pour apporter une assistance médicale mais aussi un accompagnement psychologique et juridique aux victimes et à leurs enfants doivent être mises en place.
Un nombre suffisant de centres d'hébergement ainsi qu'un numéro d'aide d'urgence gratuit et disponible 24h/24 doivent être mis en place.
Poursuites
La violence à l'égard des femmes doit être érigée en infraction pénale et punie comme il se doit.
On doit veiller à ce que les excuses motivées par la culture, la tradition, la religion ou le prétendu « honneur » ne soient pas acceptables pour aucun acte de violence.
On doit faire le nécessaire afin que les victimes bénéficient de mesures de protection spéciales durant l'enquête et la procédure judiciaire.
Les services de répression doivent répondre immédiatement aux demandes d'assistance et gérer les situations dangereuses de manière appropriée.
Politiques intégrées
On doit veiller à ce que l'ensemble des mesures fasse partie d'un catalogue de politiques globales et coordonnées et qu'il offre une réponse globale à la violence à l'égard des femmes et à la violence domestique.
Chaque domaine prévoit une série de mesures spécifiques. La Convention établit également des obligations concernant la collecte de données et le soutien à la recherche dans le domaine de la violence contre les femmes (article 11).
Au préambule, la Convention européenne des droits de l'homme, la Charte sociale européenne et la Convention sur la lutte contre la traite des êtres humains ainsi que les traités internationaux relatifs aux droits humains des Nations unies et le statut de Rome de la Cour pénale internationale sont rappelés.
A l'article 2, cette Convention indique que les dispositions s'appliquent en temps de paix et également dans les situations de conflits armés en cas de violence à l'égard des femmes et de violence domestique.
L'article 3 définit les termes clés :
la « violence à l'égard des femmes » est une « violation des droits de l'homme et une forme de discrimination à l'égard des femmes qui désigne tous les actes de violation sexiste qui entraînent ou sont susceptibles de causer des préjudices ou des souffrances physiques, sexuelles, psychologiques ou économiques à l'égard des femmes, y compris les menaces de tels actes, la coercition ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou privée ».
la « violence domestique » : « tous les actes de violence physique, sexuelle, psychologique ou économique qui se produisent avec la famille ou l'unité domestique ou entre des époux ou partenaires anciens ou actuels, que l'auteur partage ou pas la même résidence avec la victime ».
le « genre » qui signifie « les rôles, comportements, activités et attributs socialement construits qu'une société donnée considère appropriés pour les femmes et les hommes »
la « violence sexiste contre les femmes » qui signifie « la violence dirigée contre une femme parce qu'elle est une femme ou qui affecte les femmes de manière disproportionnée ».
L'article 4 interdit plusieurs types de discrimination disposant la mise en oeuvre des dispositions de la présente Convention par les Parties, en particulier les mesures de protection des droits des victimes, doit être garantie sans discrimination pour aucun motif tel que le sexe, le genre, la race, la couleur, la langue, l'opinion politique ou d'autres critères.
La Convention protège toutes les femmes, indépendamment de leur âge, de leur religion, de leur origine sociale, de leur statut de migrante ou de leur orientation sexuelle, entre autres.
La Convention reconnaît que certains groupes de femmes, de filles ou de fillettes sont souvent plus exposé à des actes de violence, et que les Etats doivent veiller à ce que leurs besoins spécifiques soient pris en compte.
Les Etats sont par ailleurs encouragés à appliquer la Convention aux autres victimes de violence domestique, comme les hommes, les enfants ou les personnes âgées.
D. La mise en oeuvre de la Convention
La Convention appelle tous les organes et services publics compétents à se mobiliser pour mener une lutte coordonnée contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique.
Par conséquent, les différents acteurs et les organisations non-gouvernementales ne devraient pas agir isolément mais travailler ensemble pour élaborer des protocoles de coopération.
La Convention instaure un mécanisme de suivi, destiné à déterminer dans quelles mesures ses dispositions sont appliquées.
Ce mécanisme de suivi repose sur trois piliers : le Groupe d'experts sur la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique (GREVIO), un organe d'experts indépendants et le Comité des parties, organe politique composé de représentants officiels des Etats parties à la Convention.
Leurs analyses et suggestions aideront à assurer le respect de la Convention par les Etats afin de garantir son efficacité à long terme.
E. Conclusion
La prévention de la violence, la protection des victimes et la poursuite des auteurs sont les pierres angulaires de la Convention.
L'objectif est également de faire évoluer les mentalités en incitant tous les membres de la société, en particulier les hommes de tous âges, à changer leur comportement.
La Convention est donc un nouvel appel à promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes car la violence à l'égard des femmes, perpétuée par une culture d'intolérance et de déni, est liée de manière inextricable aux inégalités entre les femmes et les hommes au sein de la société.
Bibliographie
https://fr.wikipedia.org
https://www.coe.int
Nicolas W.
Le berceau
Assise auprès du berceau
OÙ dort un beau bébé
Dans la chaleur de son nouveau foyer,
La mère veille sur son sommeil.
Il porte toutes ses espérances,
Il apporte la Clémence,
Il es l'enfant de la dernière chance,
Elle l'aime comme une merveille.
Son regard est posé sur l'avenir
Doucement posé zéphyr,
Et elle rêve à son devenir.
Le blanc du drap es signe d'innocence .
Il règne la complicité de l'enfance.
Et elle l'imagine déjà rire.
Ils s'aiment déjà
Sans mot dire...
21 du 07 1999
Pascal M.
3ème naissance
Terrifiant
Ou terrifié
Plus l'idée
Oui seulement l'idée
De vous perdre
Moi je me suis perdu
Je suis revenu
Mais pas entier
Je dirais différents
De moi avant
Il ne reste
Que une idée
Vous êtes arrivé
Et mon futur
Es transformé
En suite Yreg peruz
Es né
Comme une troisième
Naissance
L'abstinence total
Étant la deuxième
Je suis presque
Calme
Et moins désespéré
Yreg peruz
2023 le 18 août
23h40
La gestation pour autrui ou convention de mère porteuse en droit belge et français
Selon la définition donnée par le Comité Consultatif de Bioéthique belge, la gestation pour autrui est « la pratique par laquelle une femme porte un foetus ou un enfant, et poursuit la grossesse jusqu'à la naissance de cet enfant avec l'intention de transférer ensuite tous ses droits et devoirs parentaux au(x) parent(s) demandeur(s) ».
C'est une forme d'assistance médicale à la procréation qui consiste en une implantation dans l'utérus de la mère porteuse d'un embryon issu d'une fécondation in vitro ou d'une insémination.
Selon les techniques utilisées, soit les membres du couple sont les parents génétiques de l'enfant, soit le couple d'intention n'a qu'un lien génétique partiel avec l'enfant, soit le couple d'intention n'a aucun lien génétique avec l'enfant.
Au niveau international, aucun texte contraignant relatif à la gestation pour autrui n'a été adopté.
Dans différents pays étrangers, la pratique de la gestation pour autrui fait l'objet de réglementations. Certaines y sont favorables : elles autorisent le recours à la mère porteuse dans des cas définis, à titre gratuit ou à titre onéreux (Pays-Bas, Royaume-Uni, Grèce, certains Etats d'Amérique, Ukraine, Russie, Canada, Inde...). Dans d'autres pays, la gestation pour autrui est tolérée (notamment la Belgique). Enfin, des pays interdisent purement et simplement la gestation pour autrui (France, Allemagne, Italie, Espagne, Norvège, Suède, Suisse, Allemagne, Autriche, Luxembourg...).
Nous passerons en vue la législation et la jurisprudence belge et française relative à la convention de mère porteuse.
I. La gestation pour autrui en Belgique
a. Un vide juridique...
En Belgique, le droit est marqué par un vide juridique en la matière. La gestation pour autrui n'est pas légalement interdite ; elle ne fait l'objet d'aucune répression ; mais la convention de gestation pour autrui est considérée comme nulle et par conséquent ne confère aucun droit aux parents contractants.
Cette nullité découle de l'article 6 du Code civil (« On ne peut déroger, par des conventions particulières, aux lois qui intéressent l'ordre public et les bonnes moeurs ») et de l'article 1128 du Code civil (« Il n'y a que les choses qui sont dans le commerce qui puissent être l'objet de conventions »).
Dans les faits, la gestation pour autrui se pratique en Belgique, soit dans l'intimité, soit par l'intervention d'un centre médical.
La gestation pour autrui n'est pas en soi contraire à l'ordre public et n'est pas légalement interdite étant donné qu'elle n'est pas en tant que telle constitutive d'une infraction pénale.
b. Lien de filiation
Le lien de filiation qui en découle est établi selon les règles belges du droit de la filiation. La mère porteuse sera inscrite dans l'acte de naissance selon l'adage latin « mater semper certa est » (« la mère est toujours certaine » en latin). La femme qui accouche est la mère selon la loi (article 312 du Code civil). Si elle est mariée, son mari sera le père présumé par l'adage « Pater is est quem nuptiae demonstrant » et selon la loi (article 315 du Code civil : « L'enfant né pendant le mariage ou dans les 300 jours qui suivent la dissolution ou l'annulation du mariage, a pour père le mari »).
Une procédure d'adoption (mère demandeuse et/ou biologique) ou une reconnaissance (père demandeur) seront donc indispensable pour obtenir le transfert de la maternité et/ou de la paternité légale.
L'adoption par les parents d'intention, génétique et sociaux, peut être autorisée sous conditions strictes.
c. Dans quelle clinique ou hôpital peut-on aller ?
Les hôpitaux émettent leurs propres règles.
Actuellement, seuls quelques centres hospitaliers prennent en charge les patients qui veulent bénéficier d'une gestation pour autrui avec FIV en Belgique. Il s'agit du Centre Hospitalier Régional de la Citadelle à Liège, les hôpitaux universitaires de Gand et d'Anvers et l'hôpital Saint-Pierre à Bruxelles.
D'autres cliniques belges ont déjà pratiqué la gestation pour autrui mais de façon exceptionnelle.
d. Qui peut avoir recours à la gestation pour autrui en Belgique ?
La gestation pour autrui de confort n'est en aucun cas admise. La condition indispensable pour avoir recours à une mère porteuse est une incapacité à la grossesse médicalement démontrée, qui sera confirmée par les examens médicaux pratiqués par le centre.
Parmi les raisons admises pour une demande de gestation pour autrui, on compte l'absence d'utérus, un utérus non fonctionnel, un état de santé incompatible avec une grossesse (VIH, hépatites), des échecs répétés de FIV ou des fausses couches à répétition.
La limite d'âge pour la mère d'intention est de 43 ans, la même limite que pour la FIV.
L'hôpital de Gand tient compte des demandes de couples de même sexe depuis 2011. C'est également le seul centre à combiner le don d'ovocytes avec la gestation pour autrui.
A Bruxelles et à Liège, les couples provenant de l'étranger sont admis alors qu'à Gand la gestation pour autrui est réservée aux citoyens belges afin d'éviter le tourisme procréatif.
e. La mère porteuse : comment la trouver ?
La mère porteuse devra avoir moins de 40 ans et jouir d'une bonne santé. Elle doit être mère elle-même et n'avoir eu aucunes complications médicales ou obstétricales.
La « future » mère porteuse doit en outre s'engager à faire suivre sa grossesse selon les règles de bonne pratique et observer un certains nombres de précautions comme l'abstention de drogues, tabac ou alcool, le renoncement à des déplacements à l'étranger au-delà du 6ème mois de grossesse,...
Dans les centres qui pratiquent la FIV en vue d'une gestation pour autrui, la mère porteuse ne pourra pas fournir ses propres ovocytes car elle ne devra avoir aucun lien génétique avec l'enfant.
Elle sera automatiquement reconnue comme la mère légale à la naissance du bébé, ce qui implique une grande responsabilité de sa part, jusqu'à l'adoption par les parents d'intention.
Il n'existe pas d'agences de sélection du mères porteuses en Belgique. En effet, le recrutement commercial est interdit.
La gestation pour autrui « transgénérationnelle » (mère souhaitant porter une grossesse pour sa fille, par exemple) est également récusée.
f. Procédure pour bénéficier d'une gestation pour autrui
Comme pour toute démarche de gestation pour autrui, il est fortement conseillé aux couples demandeurs de consulter un juriste spécialisé en droit familial avant de se rendre au centre de fertilité.
Le suivi psychologique joue un rôle très important dans la procédure. Les différentes parties rencontrent tous les spécialistes de l'équipe médicale (gynécologue, psychologue,...).
Ceux-ci reçoivent les parents d'intention, puis les parents avec la mère porteuse (et son conjoint si elle en a un).
Si, en plus, il existe le besoin d'un don de gamètes, d'autres entretiens seront programmés avec le donneur ou la donneuse.
Ces entretiens sont l'occasion d'aborder tous les aspects de la gestation pour autrui : juridiques, médicaux, éthiques et psychologiques. Il s'agit de s'assurer que chacun des intervenants est pleinement conscient des conséquences de son geste.
Après quoi, l'équipe et le comité d'éthique du centre de fertilité autorisent ou non la mise en place du traitement.
g. Quelques chiffres
Depuis les années 1990, peu de gestations pour autrui ont été pratiquées en Belgique, en raison des conditions d'accès très strictes.
Un tiers des couples demandeurs se désistent après le premier rendez-vous avec un avocat.
Entre les couples qui se découragent face à la complication des démarches juridiques, médicales et psychologiques et les demandes rejetées, en 2017, on ne recensait pas plus de 150-200 cas en tout.
Le nombre de gestation pour autrui réalisées dans notre pays reste très marginal.
Dans le centre de Bruxelles, 52 couples ont été acceptés en 15 ans et seulement 19 bébés sont nés.
Le Docteur Candice Autin, gynécologue, obstétricienne et responsable du centre de Procréation Médicalement Assistée au C.H.U. Saint-Pierre, constate que « en moyenne, on a dix demandes par an ». « Parfois un peu plus. Parfois un peu moins. Et je dirais qu'en pratique on en a environ trois qui démarrent chaque année ».
« Dans les chiffres, moi j'ai 40% de demandes qui s'abandonnent d'elles-mêmes ».
« J'ai presque la moitié des cas qui viennent une fois et que je ne revois plus. Certains, je sais pourquoi, ils m'envoient un e-mail en me disant qu'ils n'avaient pas compris que c'était si compliqué. Ou alors que leur mère porteuse a changé d'avis. Mais il n'y en a plein qui ne me disent pas pourquoi. Je ne les revois jamais et donc je mets sans suite ».
A Gand, pas plus de 5 à 10 enfants naissent chaque année par cette technique de procréation médicalement assistée. Malgré l'ouverture de ce centre aux couples homosexuels depuis 2011, en 2017, aucun n'avait encore eu recours à une mère porteuse.
h. Vers une régulation juridique ?
L'idée de légiférer sur la gestation pour autrui est très présente en Belgique.
Plusieurs propositions de loi ont été jusqu'à présent été déposées à la Chambre des représentants.
Entre 2015 et 2016, le Sénat belge a élaboré un rapport sur le sujet « Faut-il encadrer légalement la pratique des mères porteuses ? » à partir d'auditions de médecins, philosophes et juristes.
Ce rapport pourrait servir de base à une future loi.
Les groupes politiques sont d'accord sur le besoin de déterminer un cadre légal clair et assurer une sécurité juridique aux différentes parties en cause.
Il n'y a pas de chiffres concernant les gestations pour autrui traditionnelles ou partielles qui se pratiquent en Belgique. Dans la gestation pour autrui traditionnelle, la mère porteuse donne aussi ses ovules et n'a donc besoin que d'une insémination artificielle. La gestation pour autrui totale requiert une fécondation in vitro (FIV).
Vingt ans après son premier avis sur la question, le comité a été saisi par le ministre fédéral Frank Vandenbroucke pour juger si des modifications devaient être apportées au texte paru en juillet 2004 (avis n°30 du 5 juillet 2004 du Comité consultatif de Bioéthique relatif à la gestation pour autrui). L’organe indépendant a estimé, dans un nouvel avis paru le 17 avril 2023, qu’une actualisation était effectivement nécessaire au vu de l’évolution du contexte sociétal, des connaissances et des droits des personnes concernées sur le sujet.
Un texte de loi devrait également garantir un accès équitable à la pratique : seuls des critères psycho-médicaux devraient être retenus pour évaluer une demande, pointe le comité interdisciplinaire. Le sexe, l’orientation sexuelle, la situation familiale ou encore la capacité financière ne peuvent donc entrer en compte. L’accord a en outre une visée altruiste, sans finalité commerciale, souligne le comité.
En cas de gestation pour autrui (GPA), lorsque la gestatrice et son mari n’ont pas de projet parental à l’égard de l’enfant, la présomption de paternité du mari doit pouvoir être contestée, a estimé le 30 mars 2023 et le 06 juillet 2023 la Cour constitutionnelle (article 318, paragraphe 4 de l'ancien Code civil établissant la contestation de la présomption de paternité établie par l'article 315 du Code civil).
II. La gestation pour autrui en France
La gestation pour autrui est interdite en France. La loi sur la bioéthique de 2021 et les débats qui l'ont accompagnée n'ont pas remis en cause cette interdiction.
La gestation pour autrui est interdite en France depuis la loi du 29 juillet 1994 relative au respect du corps humain qui insère dans le Code civil un article 16-7 selon lequel « Toute convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d'autrui est nulle ».
Dès 1989, la Cour de Cassation a affirmé la nullité des conventions de gestation pour autrui en application de l'article 1128 du Code civil selon lequel « Il n'y a que les choses qui sont dans le commerce qui puissent être l'objet de conventions » et la non-conformité de ces conventions au principe d'ordre public de l'indisponibilité de l'état des personnes.
En 1991, la Cour de Cassation a annulé l'adoption d'un enfant né d'une mère porteuse au motif que « cette adoption n'était que l'ultime phase d'un processus d'ensemble destiné à permettre à un couple l'accueil à son foyer d'un enfant, conçu en exécution d'un contrat tendant à l'abandon à sa naissance par sa mère, et, portant atteinte aux principes de l'indisponibilité du corps humain et de l'état des personnes, ce processus constituait un détournement de l'institution de l'adoption ».
L'avis du Comité consultatif national d'éthique français et ses préconisations sur la nouvelle loi de bioéthique ont été remis aux pouvoirs publics en septembre 2018. Le Comité reste favorable à l'interdiction de la gestation pour autrui au nom du respect de la personne humaine, du refus de l'exploitation de la femme et de la réification de l'enfant, de l'indisponibilité du corps humain et de la personne humaine. Le Comité souhaite, en outre, l'élaboration d'une Convention internationale pour l'interdiction de la gestation pour autrui.
Déjà, dans un avis du 15 juin 2017, le Comité s'était prononcé sur les demandes sociétales de gestation pour autrui. Il rappelait son hostilité à l'autorisation de la gestation pour autrui en raison des « violences (...) qui s'exercent sur les femmes recrutées comme gestatrices et sur les enfants qui naissent et sont objets de contrats passés entre des parties très inégales ».
Dans une étude publiée le 11 juillet 2018 en vue d'éclairer les futurs débats sur la révision de la loi de bioéthique, le Conseil d'Etat s'est aussi prononcé sur la gestation pour autrui.
Il considère que cette pratique doit rester interdite. Les principes d'indisponibilité du corps humain et de l'état des personnes s'opposent, en effet, à une « contractualisation de la procréation ».
Saisie par la Cour de Cassation en octobre 2018 sur la question de la mère d'intention dans le cadre d'une gestation pour autrui, la Cour européenne des droits de l'homme a rendu un avis le 10 avril 2019 qui oblige tous les états du Conseil de l'Europe a reconnaître intégralement la filiation des enfants nés par gestation pour autrui, et pas simplement le père.
Certains (praticiens, juristes, chercheurs) regrettent l'interdiction totale de la gestation pour autrui en France. Elles souhaitent « une réflexion collective sur certaines indications médicales comme l'infertilité utérine définitive ».
La loi sur la bioéthique du 02 août 2021 maintient l'interdiction de la gestation pour autrui.
III. Conclusion
Le droit belge est assez laxiste en matière de mère porteuse. Il subsiste un certain vide juridique. La pratique est tolérée dans certains hôpitaux. Il deviendrais urgent de légiférer en la matière.
Les arrêts de la Cour constitutionnelle du 30 mars et 06 juillet 2023 marque une étape dans la reconnaissance de l'enfant objet d'une convention de mère porteuse vis-à-vis des parents d'intention.
La France reste très traditionnelle au sujet des mères porteuses. La loi sur la bioéthique du 02 août 2021 maintient l'interdiction de recourir aux mères porteuses même si la Cour européenne des droits de l'homme a rendu un avis le 10 avril 2019 permettant de reconnaître intégralement les parents d'intention.
La question des mères porteuses est délicate sur le plan éthique.
La question des mères porteuses est tiraillée entre deux principes : « l'interdiction de la marchandisation du corps humain et du feotus » et « l'intérêt supérieur de l'enfant ».
Le recours aux mères porteuses doit être interdit en raison de l'« interdiction de la marchandisation du corps humain et du feotus ».
A l'inverse, le recours aux mères porteuses doit être autorisé selon « l'intérieur supérieur de l'enfant ». L'intérêt supérieur des enfants induit que les parents d'intuition soient reconnus comme les parents de l'enfant.
Je n'entend pas régler le conflit de normes mais juste lancer une réflexion...
Bibliographie
https://fr.wikipedia.org
https://cpma-ulg.be
https://www.viepublique.fr
https://babygest.com
https://www.actualitesdroitbelge.be
https://www.health.belgium.be
https://rtbf.be
Nicolas W.
A Poupée
A chaud, o chocos - à chocolat-toi parfumée humblement, qui, jusqu'au bout,
tu nous guides dans le chemin qui nous a rendus Belles et Beaux !!
Avec vivacité-authentique, en toute sagesse et confiance .
Tu nous offres le meilleur et le pire.
Si vraie dans une Beauté-qui se déjoue-loi de l'Existence .
Reine et Roi de la chance.
Chance que nous avons de te connaître, Poupée.
Poupée- il serait plus que magnifique de penser et de savoir à te côtoyer !
Attentive, toi, Poupée- c'est un choix, une opportunité de nous apprendre
à nous aimer et nous réaliser dans une Belle histoire.
Porte ouverte
Chez toi,c'est si BEAU-si VRAI
si toi-si nous.
Natalie D
Coupe d'Europe en hockey de 2023
Coupe d'Europe en hockey qui se déroulait en Allemagne du 18 août au 27 août 2023.
Avec l'équipe nationale féminine Belge les reds panthère et côté homme les reds lions
Le hockey dit sur gazon se joue avec des crosses en bois et une balle en 4 fois 15 minutes avec 11 joueuses ou joueurs dont un gardien de but et si il y a une égalité au bout du temps réglementaire il y a des penaltys. On peu faire autant de changements de joueurs que l'on désire .
Belgique vs Italie 1er match
2 à 0 mi temps pour les reds panthères
6 à 0 ultra dominante les Belges .
samedi 19 août 2023
Hollande vs Belgique.
Reds panthère 2ème match
La Hollande est favorite du tournoi.
1 à 0 début du 4ème quart temps.
Très bonne défense de la Belgique.
La Hollande fait 2 à 0 à 4 minutes de la fin .
1er défaite des reds panthères
Les panthères obtiennent la victoire 5 a 0 contre l'Espagne dans le cadre du 3ème match .
Et ce qualifie pour la demi finale contre une Allemagne qui joue à domicile et qui ambitionne aussi un médaille.
Allemagne vs Belgique
En demi finale.
Victoire des panthères par le plus petit score 1 à 0 ,contre des allemandes qui joue à domicile.
Enfin une finale après celle de 2017 contre les inévitable hollandaise.
Finale des panthères.
Gros adversaire que les Hollandaise.
Début de match en demi teinte .
En deuxième mi-temps le score est de 3 à 1 et ce score ne bougera plus, les belges se sont bien battues mais une Hollande trop forte .
Une très belle médaille d'argent pour ses reds panthères , elles peuvent être fières de cette médaille et viser l'objectif des JO de Paris 2024 .
Un très beau tournoi européen.
Géry dcdp
Le 26 août 2023 .
Pour les hommes, les reds lions, la coupe d'Europe commencent avec :
Angleterre vs Belgique
1 à 0 , 1 à 1 , 3 à 1 , 3 à 3 , 3 à 4 puis 3 à 5
Match difficile contre une Angleterre ambitieuse et agressive.
Difficile entame de tournois pour nos red lions, mais la victoire au bout du match avec un superbe 3ème quart temps 4 buts .
Belgique vs Espagne
3 à 0 à la mi temps
Des lions appliquer et agressif offensivement et défensivement.
En cas de victoire ils sont directement qualifiés pour le tour suivant.
3 à 1 fin du 3ème quart temps .
5 à 1 en après 6 minutes dans le 4ème quart.
Belgique vs Autriche
Victoire solide et déterminer 3 à 1 .
Les lions sont qualifiés pour la demi finale contre la Hollande
Ce 23 août.
Belgique vs Hollande.
2 à 2 à la fin du 3ème quart temps.
Puis 2 à 3 à 3 minutes de la fin du match.... Pas de finale et peut-être une médaille de bronze....
Les lions affrontent pour la médaille de bronze l'équipe d'Allemagne, après un match très sérieux ils gagnent 2 à zéro.
Une très bonne 3ème place
Très beau tournois de nos équipes nationales avec deux médailles argent et bronze.
J'espère vous suivrez la qualification pour les jeux olympiques de Paris 2024 sur les différents médias télé, journaux ou et internet sans oublier évidemment la radio .
Géry dcdp
Le 3 septembre 2023
Les Amérindiens
A. Introduction
Les historiens et les archéologues pensent que les premiers habitants du continent américain sont venus d'Asie en passant par le détroit de Béring.
Il est difficile de dater précisément le début de cette grande migration : elle remonte peut-être à 40 000 ans avant notre ère.
A cette époque, le détroit de Béring était couvert de glaces qui formaient un pont naturel entre les deux continents.
Les hommes qui s'aventurèrent vers l'Alaska continuèrent leur progression vers le Sud et finirent par peupler l'ensemble du continent américain.
Ils rencontrèrent des obstacles naturels tels que les Montagnes Rocheuses.
A la fin de la période glaciaire, ces hommes se retrouvèrent isolés de leur continent d'origine : ils deviennent alors des « Indiens d'Amérique » et fondent des cultures originales, à l'écart du reste du monde.
Afin de ne pas les confondre avec les habitants de l'Inde, l'habitude s'est imposée de les appeler « Amérindiens ».
Ils sont donc des lointains descendants de la population asiatique.
B. Cultures disparues
Les premières traces archéologiques retrouvées sur le sol des Etats-Unis sont celle de l'homme de Folsom (Nouveau-Mexique). Ses restes seraient vieux de 20 000 ans.
Le site de Clovis, au Nouveau-Mexique, est l'un des plus connus des Etats-Unis.
Les fouilles ont permis de mettre à jour une culture vieille de 12 000 ans qui utilisait des flèches en pierre pour les besoins de la chasse.
B.1. Les Mound Builders
L'expression « Mound Builders » désigne une culture - aujourd'hui éteinte – qui s'est développée à l'est du fleuve Mississipi et qui construisait (Build) des tertres (Mound) en terre à des fins religieuses.
Les archéologues ont retrouvé les traces de ces constructions sur un territoire relativement étendu, des Grands Lacs au Golfe du Mexique.
Il semble que les Mound Builders n'aient pas formé une seule tribu mais étaient organisés en plusieurs groupes adaptés à leur milieu naturel.
Les Adenas chassaient et cuillaient dans la vallée de l'Ohio dès le IXème siècle avant J-C.
Les Hopewells semblent prendre le relais entre le IIIème siècle avant J-C et le VIème siècle de notre ère.
Ces derniers pratiquaient le commerce et l'agriculture. Ils aménagèrent le fameux « Great Serpent Mound » qui, vu du ciel, dessine la forme d'un serpent. Sa signification exacte nous échappe encore, faute de documents écrits.
La plus importante des villes précolombiennes de l'Amérique du Nord était Cahokia : elle comptait peut-être 20 à 30 000 habitants et comportait plusieurs pyramides de terre.
B.2. Les cultures du désert
Dans le Sud-Ouest des Etats-Unis actuels (Nouveau-Mexique et Arizona), plusieurs peuples se sont adaptés à l'aridité et ont développé des cultures originales.
Bien que la chronologie de ces cultures ne soient pas assurée, il est possible de distinguer plusieurs étapes :
Les Hohokam sont venus du Sud (Mexique actuel) vers 300 avant J-C : ils excellaient dans la maîtrise de l'eau et cultivaient des champs irrigués. Ils ont laissé des traces de leur artisanat (poteries) et de l'art (gravures)
Les Anasazi migrèrent à peut près à la même période. Ils développèrent la technique de construction et vivaient dans des villages (pueblos en espagnol). Les murs de leurs maisons étaient fait de briques d'argile séchées au soleil et maintenues par une armature en bois. Certains villages furent construits sous des falaises, comme Mesa Verde. Les Anasazi aménagèrent un réseau de routes et pratiquaient le commerce.
B.3. Conclusion : les cultures disparues des Etats-Unis
Bien que ces cultures amérindiennes furent développés, elles ne constituèrent jamais de civilisations aussi brillantes que celle des Aztèques ou des Mayas, situées plus au Sud.
Elles ne possédaient aucun système d'écriture et n'étaient pas organisées en états.
L'élevage était peu développé.
Aucune leurs villes n'atteignaient la splendeur de Cuzco (ville inca du Pérou) ou Tenochtitlan (aujourd'hui Mexico).
Il ne fait aucun doute cependant qu'elles aient noué des contacts avec l'empire aztèque, sous forme de relations commerciales par exemple.
C. Les tribus amérindiennes
Lorsque les Européens commencèrent à explorer l'Amérique du Nord au XVIème siècle, ils rencontrèrent des dizaines de tribus d'Amérindiens plus ou moins hostiles.
Même si elles ont été décimées par les maladies introduites par les Européens en Amérique, la plupart ont survécu et réclament ajourd'hui la reconnaissance de leur culture.
C.1. Les tribus du Sud-Est des Etats-Unis
Les peuples les plus connus sont les Cherokees et les Séminoles.
Des plaines au climat subtropical forment leur cadre de vie. Ils cultivaient notamment le maïs, la pomme de terre et le tabac, trois plantes originaires du continent américain et introduites en Europe à l'époque moderne.
C.2. Les tribus du Nord-Est des Etats-Unis
Elles vivent dans un milieu forestier et froid en hiver.
Les tribus les plus importantes sont les Algonquins et les Iroquois.
Ces derniers étaient regroupés dans la confédération des cinq nations. La confédération des Creeks réunissait quelques 50 cités qui disposaient chacune d'un chef et d'un conseil.
Ils vivaient essentiellement de la chasse et de l'agriculture (haricot, maïs, citrouille).
Leurs villages étaient protégés par une palissade en bois.
C.3. Les Amérindiens des Grandes Plaines
Les Grandes Plaines du centre des Etats-Unis étaient le terrain de chasse de nombreuses tribus telles que les Sioux, les Cheyennes, les Blackfoots et les Crows.
Leur subsistance reposait sur les bisons et des cervidés qui leur permettaient de manger, de s'habiller (mocassins en cuir) et de se loger (tipis).
C.4. Les tribus des côtes du Pacifique
Ces peuples tiraient leurs ressources de la mer et des fleuves : ils pêchaient le saumon et chassaient le phoque et la baleine.
Ils dressaient des totems devant leur maison de bois.
L'artisanat leur fournissait les objets de la vie quotidienne (paniers, tissus).
Les Tinglit, Nootka, Kwakiutl et Chinook sont les principaux peuples.
Dans certaines sociétés, un roi héréditaire dirigeait la communauté.
C.5. Les tribus du Sud-Ouest
Elles étaient confrontées à l'aridité et reprirent leurs techniques d'irrigation de leurs prédécesseurs (Anasazi, Hohokam et Mogollons).
Les Pueblos, Navajos et Apaches vivaient dans les steppes de ces régions désertiques et semi-désertiques.
Les Pueblos et les Navajos étaient sédentaires et résidaient dans des villages en adobe appelés « pueblos » par les Espagols. Ils pratiquaient l'agriculture et l'élevage des dindes.
Quant aux Apaches, ils chassaient et étaient nomades.
C.6. Les Inuits et les Yuits
Ils vivent dans les régions du Grand Nord (Alaska).
Ils sont arrivés dans ces régions bien après les Amérindiens et appartiennent à un même ensemble ethnique qui va de la Sibérie au Labrador.
D. La culture améridienne
Mythes ou pas, les Améridiens ont su transmettre, de génération en génération, un grand héritage ancestral.
La culture amérindienne, les traditions, les rites et même les symboles des Indes d'Amérique constituent aujourd'hui des valeurs auxquelles chacun a du respect.
D.1. Introduction
L'histoire raconte que les Indiens d'Amérique sont les premiers habitants de ce continent.
Avant notre ère et celle de nos ancêtres, les Amérindiens avaient un mode de vie différent et des croyances que l'on considère aujourd'hui comme une simple superstition.
Pourtant, les valeurs transmises sont toujours très fortes.
D.2. La danse avec les esprits
Les Amérindiens vivent en harmonie avec la nature. Ils ont du respect pour la terre et également pour la nature. Ils croient au pouvoir surnaturel de certains éléments présents dans la nature.
Au fil du temps, ils ont découvert l'existence des liens qui unissent les hommes, les animaux et les plantes.
De nombreux rites améridiens l'expliquent d'ailleurs comme la danse avec les esprits.
Les esprits sont bel et bien présents dans la nature. Ils croient donc en l'existence des esprits dans les plantes, dans les arbres et dans les fleurs.
La vie des Indes d'Amérique est rythmée le plus souvent par des fêtes religieuses.
Lors de la danse avec les esprits, le masque est considéré comme l'élément principal. De ce fait, le danseur porte un masque. Il peut oublier pour un temps sa véritable personnalité et se concentre sur l'esprit qui l'envahit.
Les rites et les danses de ces tribus indiennes ne sont autres que la manifestation de leur respect pour leurs racines mais aussi aux liens qui les unissent à l'environnement. Ils sont soucieux des dimensions historiques, temporelles et spatiales. Ils célèbrent le lien qui a vu naître la tribu ou le lieu qui lui a permis de vivre pleinement.
D.3. Les symboles des croyances amérindiennes
Les symboles amérindiens expliquent leur diversité culturelle et spirituelle. Ces symboles sont multiples mais on n'en citera que les plus importants.
D.3.1. Les Mounds
La terre fait partie des symboles spirituels pour les Améridiens car elle est nourricière.
Les Indiens pratiquaient l'inhumation en ornant leurs morts avec des objets sacrés comme des bijoux, des poteries et des armes.
Ils ont d'ailleurs bâti des Mounds qui sont des tombeaux collectifs qui imitent la forme du ventre d'une femme enceinte.
D.3.2. Le cercle
Le cercle est un symbole de l'éternité.
Si cette forme est symbolique pour les peuples amérindiens, c'est parce qu'il s'agit de la forme du soleil, la forme du lieu où se tenaient les conseils des anciens. C'est aussi la forme des tipis.
D.3.3. Le langage des signes
Chaque tribu avait une manière de se représenter lors des rencontres, et ce, par une langue de signe.
Ainsi, les Cheyennes imitaient le geste de se couper les doigts. Les Comanches reproduisaient le glissement des serpents. Les Pawnees imitaient le signe de V.
D.3.4. La peinture sur les corps et les visages
Chez les Améridiens, la peinture sur les corps et sur les visages avaient un sens.
Il s'agit d'une pratique qui allie liberté individuelle d'expression et communication sociale.
Elle a plusieurs significations fortes comme lorsqu'un Indien a tué un ennemi, quand il a accompli un exploit héroïque, quand il part à la guerre ou bien quand il est en deuil.
E. Conclusion : le droit à l'autodétermination des peuples
En guise de conclusion, nous ne pouvons que plaider, pour les Indiens d'Amérique, le droit à l'autodétermination.
Le droit des peuples à l'autodétermination (le droit des peuples à disposer d'eux-même) est un pilier du droit international contemporain.
Depuis l'adoption de la Charte des Nations Unies en 1945, elle a constitué le base juridique et politique du processus de décolonisation qui a vu naître plus de 60 nouveaux Etats dans la deuxième partie du XXème siècle.
La Déclaration des Nation unies sur les droits des peuples autochtones a été adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU le 13 septembre 2007, à la majorité de 143 voix contre 4 (Etats-Unis, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande).
Il est à remarquer que les Etats-Unis font partie des Etats réfractaires.
Cette Déclaration, recommandée par la Déclaration et programme d'action de Vienne, affirme notamment que les peuples autochtones ont le droit à l'autodétermination interne et, qu'en vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et recherchent librement leur développement économique, social et culturel.
Elle dispose que les peuples autochtones ne peuvent être expulsés de leur terre ; qu'ils ont droit aux ressources naturelles situées sur leur terre.
Cette Déclaration n'est pas dotée d'effet contraignant en droit international. Il s'agit donc de droit mou (soft law).
Les Améridiens avaient subi les affronts des politiques discriminatoires, des traités violés et de l'injustice systémique depuis la fondation même des Etats-Unis à la fin du XVIIIème siècle.
Par le mouvement « Red Power », les activistes autochtones souhaitaient contester ces pratiques et instaurer la fierté au sein de leurs communautés en revendiquant le droit à l'autodétermination et à la souveraineté.
Dès les années 1940, après avoir accordé un statut de nations aux tribus amérindiennes, le gouvernement américain s'est lancé dans le démantèlement de la souveraineté autochtone à travers une politique « terminationiste » destinée à fermer l'ensemble des réserves et relocaliser les Améridiens dans les milieux urbains.
Déchirés par les inégalités sociales, les Amérindiens devaient composer avec la pauvreté, le crime et le désespoir.
En réaction à ces injustices, de jeunes Amérindiens se sont rassemblés sous la bannière du mouvement Red Power afin de réclamer la souveraineté qui était la leur.
Dans les années 1980, le mouvement « Red Power » commence à s'essouffler, parasité par les années de surveillance, d'enquête et d'infiltration menées par le FBI
En 1975, le gouvernement américain inverse sa politique « terminationiste » et redonne aux tribus le pouvoir de contrôler leurs propres affaires en vertu de l'Indian Self-Determination and Education Assistance Act.
Les années 1970 ont également vu le gouvernement américain mettre un terme à ses politiques d'assimilation sans oublier les investissements réalisés dans l'éducation et la santé des Amérindiens.
La plus grande contribution de ce mouvement est sans aucun doute le sentiment de fierté des Amérindiens.
Fort du nouvel évail national des consciences sur les problèmes qui étaient les leurs et des investissements octroyés à la conservation de leur culture, les Amérindiens ont pu se saisir en grande partie de la souveraineté qui leur était refusée depuis si longtemps.
Bibliographie
https://fr.wikipedia.org
https://nationalgeographic.fr
Nicolas Warnier
Un départ
Une parfaite hésitation
Évidemment
Puis ne retenir
Que le positif
Ne jamais oublier
Se délecter du présent
Pour mieux consolider
Un futur réconfortant
Rien de rassurant
Dans la nostalgie
D'un passé
Graver dans le marbre
Une trace dans les cœurs
S'enivrer de cette trace
Profiter pour ne pas...
Oui ne pas regretter
Des chemins qui se sépare
Mais qui peuvent
Encore se croiser
Nul ne peu prédire
L'avenir
Et puis notre porte
Et nos espoirs et esprits
Sont grands ouverts
A toi, à nous
Pour une suite
Rayonnantes .
A Charlotte
Yerg peruz
23h06 une nuit de août 2023
Voyage
Au plus dur, ce qui m'entoure ce que je vis.
Ceux-là, que j'aime et ai aimés.
Ceux-là qui grattent leurs chaussons crottés ... à ma porte-à jamais-
Insouciance de jeunesse.
Cette jouvence qui m'appartient, aussi !!
Mes pot's si présents
C'est presque de l'amour
Empathie...
Ceux-là impalpables.
Aux sous-entendus artistiques et humoristiques .
Volée comme ces oies qui accomplissent une traversée terre-air-mer afin
d'assurer leur couvée-se reproduisent et reviennent d'où elles sont arrivées et qui
d'après leur cri signifient qu'elles sont revenues et ainsi
reconnaissent leurs petits !!
Magique-NON !! quel courage.
Et puis, dans notre groupe, il n'y a ni + ni - .
On partage et on se comprend tous les quatre à l'instar des oiseaux migrateurs.
A l'adage qui nous interpelle
" qui va lento va sano "
Natalie D
La Coupe d'Europe de Basket-Ball des cats en juin 2023
Dans l'équipe belge de basket féminin il y a :
Emma Messeman
Julie Vanloo
Julie Allemand
Antonia Delare
Mulunga de son surnom machine.
Pour les plus médiatiques :
Beggy Masey et
6 autres remplaçantes.
Le coach des cats est un français Menzian Rachid.
Les cats ont gagné leurs 3 matchs en phases de groupes en début de tournois.
Puis en quart de finale contre la Serbie le 22 juin.
Les cats les ont battues largement ; elles ont dominé leur sujet.
37 assistes un record pour un match de la coupe d'Europe contre Israël au premier match.
En demi finale contre la France et puis en finale les espagnoles et au bout d'un match à suspense ; insoutenable la victoire.
Elles mettent le basket féminin Belge en avant.
La paire de Julie Vanloo et Allemand dans le 5 départ de l'euro avec une française et une espagnole avec l'inévitable Emma Messeman élue meilleure joueuse de ce tournoi européen.
Ni le volley ni le handball ni les hommes en basket aucuns sports collectifs belges n'a été sacré champion d'Europe et récolté une médaille d'or.
Les cats sur le toit de l'Europe.
Ses cats chantent l'hymne nationale dans deux des 3 langues nationales à se casser les cordes vocales, elles on sans nul doute la fibre patriotique .
Des années d'efforts et de sacrifice pour l'équipe nationale récompenser de la plus belle des manières .
En 2017 ses femmes se sont accordées pour se mobiliser pour les rencontres internationales et d'autres filles les ont rejoint en cours de parcours .
Déjà deux médailles de bronze et une qualification pour les JO de Tokyo en 2021 exploit jamais réalisé par les hommes en basket ou sports collectifs, ne pas oublier ses cats présentés entre 2017 et 2021.
Comme la légende du basket belge Anne Wauters et Virginie Carpriaux et les sœurs Mestdagh qui ont amené une éthique de travail et de motivation pour atteindre les meilleurs niveaux comme de très belle 4ème place aux JO 2021 .
Objectifs avoués : se qualifier pour les jeux olympiques de Paris 2024, les cats ont le mental pour y parvenir, nul doutes on croient en elles et on va les soutenir.
Vous êtes des athlètes ,les cats, un exemple de motivation de collectif d'esprit de sacrifice, nous vous sommes redevables pour avoir porté si haut les couleurs du pays et les sports féminin
Géry dcdp
Juin juillet août 2023
LA LUNE
La lune adoucit la nuit
Et l'amertume des regrets
S'attachant aux saisons de ma jeunesse.
Ma mémoire est infidèle et paresseuse.
Les bonheurs s'évaporent au fil du temps.
Comment se fait-il
Que je me souvienne à peine
Du tendre silence de nos ombres
Quand nous nous embrassions ?
La lune adoucit la nuit,
Les chagrins, les passions.
Micheline Boland
HEUREUSE
Je suis heureuse
Quand un rideau de pluie chante sous ma fenêtre,
Quand la lavande parfume le soir d'été,
Quand la touffeur célèbre la paresse des gestes,
Quand d'entre les nuages apparaît l'écume bleue du ciel,
Quand une feuille morte s'en va joyeuse loin de son port d'attache,
Quand le souffle de vent renouvelle doucement la mise en scène du jardin,
Quand mon regard se perd parmi les fleurs sauvages,
Quand au travers de la vitre le jour s'éveille comme un enfant,
Quand l'ennui se peuple de rêves,
Et que des souvenirs de pains frais, de baisers, de chansons,
De rires, d'arcs-en-ciel
Ou encore de voyages
Se libèrent sous ma plume.
Micheline Boland
JOIES
Ce n'est pas simplement ma joie qui s'exhale
Ce sont aussi d'autres joies
Joies des enfants qui courent et dansent
Joies des amoureux qui se baladent
Joies des touristes qui découvrent
Joies d'amis qui se retrouvent
Ce n'est pas simplement ma joie qui s'exhale
Ce sont aussi d'autres joies
Joies des papillons sur le paysage
Joies des nuages qui se défont
Joies des musiques qui entraînent vers ailleurs
Joies des hasards de la vie
Ce n'est pas simplement ma joie qui s'exhale
Ce sont aussi d'autres joies
Joies des couleurs qui s'emmêlent
Joies des sourires qui s'affichent
Joies des oiseaux qui éveillent les dormeurs
Joies des dormeurs qui s'enfoncent dans des rêves
Ce n'est pas simplement ma joie qui s'exhale
Ce sont aussi d'autres joies
Joies des levers de soleil
Joies des rayons de lune
Joies des refrains qui drainent l'espoir
Joies des notes de musique qui forment une rengaine
Ce n'est pas simplement ma joie qui s'exhale
Ce sont aussi d'autres joies
Joies des poussières qui glissent dans la lumière
Joies d'inconnus qui se saluent
Joies des bonheurs qui renaissent
Joies de la vie qui se conjugue à tous les temps
Micheline Boland
La Guerre de Cent Ans
La France, qui a subi une grave défaite à la bataille de Crécy en 1346, a connu un nouvel échec à Poitiers en 1356.
Après quelques décennies très sombres, le Roi Charles V, dit « le Sage » parvient pourtant à rétablir le pouvoir royal.
A. Les origines du conflit
En 1328, à la mort de Charles IV, les Capétiens n'ont plus de successeur direct. Charles IV est le fils cadet de Philippe IV le Bel avec pour aînés Louis X le Hutin (le fils de Louis X le Hutin est Jean Ier Posthume qui ne vécut que 5 jours en 1316) et Philippe V de Poitiers. Aucun des trois enfants de Philippe IV n'a d'héritiers mâles en vie.
Un ouvrage qui a romancé la royauté de Philippe IV le Bel et de ses trois enfants est la suite romanesque historique « Les Rois maudits » de Maurice Druon écrit entre 1955 et 1977. Le dernier tome (tome 7) s'intitule d'ailleurs « Quand un Roi perd la France ».
Le prince Edouard (futur Edouard III d'Angleterre), petit-fils de Philippe le Bel par sa mère Isabelle (fille de Philippe IV le Bel et mariée à Edouard II d'Angleterre) et, à ce titre, héritier le plus proche du trône de France, est un Anglais.
Cette prétention au trône de France se heurte à la loi salique d'origine mérovingienne (seuls les héritiers mâles peuvent accéder au trône).
Aussi la noblesse française écarte la prétention d'Edouard III au profit d'une branche collatérale : Philippe VI de Valois est proclamé Roi de France. Le Roi de France est sacré le 24 mai 1328 et fonde la dynastie des Valois (1328 - 1589) après les Capétiens directs et avant les Bourbons.
Edouard lui prête d'ailleurs hommage en 1329 ; mais la rivalité entre les deux pays s'aggravant en Guyenne (le duché d'Aquitaine), l'Anglais décide en 1337, d'user d'une arme nouvelle et réclame son héritage, le Royaume de France.
Cette querelle dynastique et successorale est à la base de la Guerre de Cent Ans.
B. Crécy et Poitiers
Les souverains français et anglais prépare l'affrontement à coups d'alliances fort coûteuses.
Le combat s'engage en juin 1340, dans le port de l'Ecluse, en Flandre, et se solde par la destruction de la flotte française.
Après ce triomphe, Edouard III adopte la stratégie de la « chevauchée » (raid de cavalerie).
Utilisant des complicités locales en Bretagne et en Normandie – comme celle de Charles de Navarre, dit « le Mauvais », un ennemi des Valois qui possède de grands domaines normands – les Anglais débarquent sur le sol français ; puis, après leurs pillages, ils regagnent sans encombre l'Angleterre grâce à leur supériorité maritime.
Les Français, forts de leur nombreuse armée, choisissent de les intercepter et de livrer bataille.
Cette tactique entraîne deux désastres, Crécy et Poitiers. Les troupes anglo-gasconnes - la Gastogne est depuis 1152 sous domination anglaise et le restera jusqu'en 1453 – sont constituées de retenues, des professionels bien entraînés et bien armés.
L'ost français, au contraire, compte surtout des levées féodales, sans cohésion ni discipline.
A Crécy, en 1346, la chevauchée d'Edouard III cherche un port quand, rejoins par Philippe VI, les Anglais mettent pied à terre et, couverts par les archers gallois, attendent la charge ; les Français sont écrasés sous une pluie de flèches.
A Poitiers, en 1356, les Gascons du prince de Galles, le fils d'Edouard III, surnommé « le Prince noir », affrontent de nouveau les charges des cavaliers français sous la protection de leurs archers : les Français sont décimés, et le Roi de France, Jean II le Bon, est fait prisonnier.
C. La France en difficulté
Grâce à la victoire de Crécy, Edouard III prend Calais en 1347 et s'assure ainsi une porte d'entrée en France.
Mais l'épidémie de peste impose une trêve jusqu'en 1355.
En 1356, la défaite de Poitiers entraîne une grave crise politique et sociale française. Il faut payer la rançon du Roi Jean II le Bon et Charles V, fils aîné de Jean II le Bon, convoque les Etats généraux.
Ceux-ci n'acceptent de payer que s'ils ont l'assurance d'une réforme qui évitera à l'avenir une défaite.
Sous l'influence d'Etienne Marcel, prévôt des marchands et représentant de la bourgeoisie parisienne, un véritable projet de monarchie « contrôlée » est élaboré en 1357. Mais, dès février 1358, Etienne Marcel, allié aux partisans du Roi de Navarre, Charles le Mauvais – alors en prison sur l'ordre de Jean II le Bon – provoque une émeute à Paris contre le Dauphin, qui prend la fuite.
Perdant l'appui d'une partie de la bourgeoisie, le prévôt des marchands cherche alors celui de la province : en mai éclate en Beauvaisis et dans la plaine de France la Jacquerie, violente révolte paysanne dirigée sont les nobles.
Cependant, le Roi de Navarre, libéré, consolide sa puissance en Normandie en engageant des mercenaires anglais. Et, en juin, il écrase les Jacques à Mello.
Isolé, compromis par son alliance avec Charles le Mauvais, Etienne Marcel est assassiné le 31 juillet, et le Dauphin, rappelé à Paris, négocie avec les Anglais : en 1360, le traité de Brétigny puis la paix de Calais prévoient une énorme rançon et la renonciation du Roi de France et d'Edouard III à leurs prétentions.
D. Charles V et du Guesclin
La paix de Calais n'est pas observée : ni Edouard III ni Jean II le Bon ne renoncent à quoi que ce soit.
Jean II meurt en 1364, alors que la moitié de la rançon est payée.
Mais la trêve permet à la France de se réorganiser. Pour se débarasser de Charles le Mauvais, puis des Grandes Compagnies, le roi Charles peut compter sur son connétable Bertrand du Guesclin.
De petite noblesse bretonne, celui-ci s'est fait remarquer par son courage, en combattant aux côtés de Charles de Blois.
Capitaine de Pontorson, il prend part aux combats de la guerre de la Succession de Bretagne, défendant la plupart du temps les partisants du Roi de France. Sa fidélité en fait une des figures les plus populaires de la Guerre de Cent Ans, avec Jeanne d'Arc.
Rusé, bon stratège mais mauvais politique, il a conscience de sa popularité.
En 1357, prisonnier pour la quatrième fois, il déclare au Prince Noir, qui lui demande rançon, que toutes les femmes de France sont prêtes à payer celle-ci.
Dès 1364, il est vainqueur des Anglo-Navarrais du captal (capitaine) de Buch à Cocherel, en Normandie.
Cependant, les Grandes Compagnies – constituées de mercenaires - , mises au chômage par la paix de Calais n'ont pas désarmé et rançonnent tout le Midi.
Aussi, en 1366, du Guesclin s'efforce-t-il, à la demande de Charles V, le nouveau Roi de France, de les entraîner en Espagne, afin d'y soutenir Henri de Trastamare : celui-ci revendique le trône de Castille qu'occupe son demi-frère, Pierre le Cruel.
Ce dernier, aidé du Prince de Galles, remporte à Najera une victoire sur du Guesclin en 1367.
Mais, très vite, son allié anglais l'abandonne et il est finalement vaincu à Montiel en 1369.
La même année, la guerre reprend entre la France et l'Angleterre. Charles V s'y est préparé en dotant la monarchie de bonnes finances : chaque année, les foyers, les « feux », paient un impôt direct, auquel s'ajoute un impôt indirect sur le sel, la gabelle.
Des représentants du Roi, les « élus » sont chargés de les percevoir. Ces dispositions permettent de solder régulièrement des armées permanentes, équipées de canons et de grands arcs, de remettre en état les forteresses et de constituer une flotte royale, dans l'arsenal du Clos des Galées, près de Rouen.
E. Une patiente victoire
Charles V se contente de troupes peu nombreuses mais excellentes, conduites par des chefs aguerris comme du Guesclin.
De 1369 à 1389, aucune bataille marquante n'a lieu mais, peu à peu, les places fortes sont reprises et les chevauchées anglaises deviennent de plus en plus difficiles : l'armée française, évitant cette fois l'affrontement, multiplie en effet les obstacles sur le passage des Anglais et s'efforce d'empêcher leur ravitaillement.
En 1380, quand meurt Charles V, les conflits cessent sur tous les fronts, la guerre semble presque terminée.
Des acteurs de la première phase de la Guerre de Cent Ans, il n'y a aucun survivant. Du Guesclin a été tué au siège de Château-neuf-de-Randon. Charles le Mauvais, battu à Pampelune, est mort, à son tour, en 1387.
En 1389, les deux jeunes souverains, Richard II, petit-fils d'Edouard III, et Charles VI, successeur de Charles V, concluent une trêve qui durera jusqu'en 1415 : Calais, la Guyenne et la Gascogne exceptées, les Français ont repris toutes les conquêtes anglaises.
F. La folie du Roi
Quand Charles V meurt, après avoir délivré le Royaume des Anglais et des Grandes Compagnies, Charles VI n'a que 12 ans.
Son père avait bien prévu que le pouvoir serait exercé par ses fidèles conseillers qui avaient l'expérience des affaires administratives et de la gestion financière.
Mais, juste après sa mort, ce sont les oncles, les ducs de Bourbon, de Bourgogne, de Berry et d'Anjou, qui se répartissent les honneurs et les profits du pouvoir.
En 1388, Charles VI remercie ses tuteurs et entreprend de gouverner seul.
Mais, en 1392, le Roi est pris d'un accès de folie. Les ducs, qui avaient été évincés du pouvoir pour un temps, réapparaissent. Les oncles reprennent leur place au Conseil.
L'affrontement entre le plus puissant d'entre eux, Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, et le frère du Roi, Louis d'Orléans, détermine alors la politique du pays.
G. Armagnacs et Bourguignons
Lorsque Philippe le Hardi meurt, en 1404, Louis d'Orléans réduit de moitié les finances de son successeur, Jean sans Peur.
Celui-ci, engagé dans une politique ambitieuse et coûteuse aux Pays-Bas, ne peut l'admettre. Faute d'être entendu, il fait assassiner en 1407 Louis d'Orléans et s'enfuit de Paris.
La guerre civile est alors inéluctable entre les « Bourguignons » et ceux qu'on appelle « Armagnacs », Charles d'Orléans, fils de Louis pouvant compter sur les mercenaires gascons de son beau-père, le comte d'Armagnac.
Au fil des ans, les partis se sont constitués : les Armagnacs veulent renforcer les prérogatives royales, les pouvoirs des officiers et l'efficacité de l'administration.
Les Bourguignons réclament des réformes, l'allègement des impôts et s'élèvent contre les malversations des officiers, dont ils demandent la condamnation.
Dans Paris acquis aux Bourguignons, hommes de main et opportunistes profitent de ces rivalités pour multiplier pillages et atrocités.
H. Azincourt
Sollicité par les deux partis, le Roi d'Angleterre, Henri V, décide de mettre à profit la querelle des Armagnacs et des Bourguignons pour revendiquer l'héritage de Guillaume le Conquérant et des Plantagenêts, confisqué au fil des années par les Rois de France.
Le 13 août 1415, la flotte anglaise aborde en Normandie. Le 25 octobre 1415, l'armée française se porte à sa rencontre à Azincourt ; elle n'est composée que d'Armagnacs malgré la trêve conclue avec les Bourguignons.
Quoiqu'ils aient choisi une position très différente de celle de Crécy et de Poitiers, les chevaliers français subissent une défaite plus grave encore.
Massés sur un étroit plateau, ils dominent les Anglais, bien moins nombreux, retranchés derrière une palissade.
Henri V, habile stratège, dispose son armée en formation souple et mobile, utilisant au mieux ses brillants archers.
Les Français, empêtrés par leurs lourdes armures, et trop serrés pour manoeuvrer, doivent mettre pied à terre et sont alors criblés de flèches.
Les coutiliers anglais achèvent le massacre, égorgeant les prisonniers, n'épagnant que les princes dont ils peuvent tirer une forte rançon.
La noblesse est décapitée sur le champ de bataille d'Azincourt : de ce fait, les trois quarts au moins des lignées nobles du Royaume de France n'auront plus de descendance du côté des hommes.
I. La conquête
Dès 1417, Henri V, convaincu que sa victoire est un jugement du Ciel, entreprend une conquête systématique de « son » royaume.
Effrayé par l'avance anglaise, Jean sans Peur cherche à se rapprocher du Dauphin, Charles, et de son entourage.
Le 10 septembre 1419, une entrevue est organisée à Montereau. Sur le pont qui traverse l'Yonne, les chefs des deux partis marchent à la rencontre l'un de l'autre quand un membre de la suite du Dauphin, Tanguy du Châtel, tue le duc de Bourgogne d'un coup de hache.
La haine de son fils, Philippe le Bon, envers Charles est désormais inexpiable et cimente son alliance avec le Roi d'Angleterre.
J. Le traité de Troyes
En 1420, le traité de Troyes conclut cette période désastreuse en livrant la France aux Anglais.
Le signataire du traité, Charles VI, admet « être empêché la plupart du temps » et ne pouvoir « vaquer en personne » aux « besognes du royaume ».
Henri V épouse Catherine de France, fille de Charles VI, et devient ainsi « fils » du Roi et héritier du Royaume.
A la disparition de Charles VI, le soi-disant Dauphin, accusé de naissance illégitime, n'aura aucun droit sur cet héritage.
Il y a désormais trois France : la France anglaise, qui comprend la Normandie, la Guyenne et Paris ; la France du duc de Bourgogne, qui ajoute à ses possessions la Champagne, la Brie et la Picardie et s'étend jusqu'au Pays-Bas ; la troisième, la plus faible, est celle du Dauphin Charles, qui a pris Bourges pour capitale, et semble incapable de toute initiative mais suscite de solides fidélités.
Entre les possessions des Anglais et celles du Duc de Bourgogne, le domaine du soi-disant Dauphin, Charles, est limité à Orléans, Beaugency, Notre-Dame de Cléry, sur la Loire, et à quelques îlots de résistance : le Mont-Saint-Michel, entre Normandie et Bretagne, de petits fiefs en Lorraine, le Comté de Foix.
Charles dispose d'un gouvernement à Bourges et d'une parlement à Poitiers ; par ailleurs, ses finances sont en bon état, son armée est forte, mais il semble incapable de toute initiative.
En 1428, Orléans est investie : la prise de la ville ouvre aux Anglais l'accès des domaines de Charles.
K. Jeanne d'Arc
Rien ne paraît devoir sauver Orléans. L'armée de secours française a été mise en déroute par celle de Sir John Fastolf lors de la « journée des Harengs » en février 1428.
Or, depuis un an déjà, une jeune paysanne lorraine de seize ans, Jeanne d'Arc, dit entendre des voix, celles de Saint Michel, patron de la France, de Sainte Marguerite et de Sainte Catherine, qui lui ordonnent de chasser les Anglais de France.
Son village se trouve dans une enclave encore fidèle à Charles : le capitaine Robert de Baudricourt, sire de Vancouleurs, fournit à la jeune femme une monture et une petite escorte.
Jeanne arrive à la cour de Chinon. Là, bien que n'ayant jamais vu le Roi, qui s'est dissimulé parmi les courtisants, elle le reconnaît et gagne sa confiance en lui révélant un « secret » très important.
Elle le persuade sans doute ainsi qu'il est bien l'héritier légitime du trône, ce dont il se doutait, étant convaincu de n'être qu'un batârd.
Les conseillers de Charles laissent partir une armée vers Orléans : les capitaines sont hésitants, mais l'enthousiasme de Jeanne transfigure les troupes.
Elle somme les Anglais d'abandonner le combat : « Rendez à la pucelle envoyée ici par Dieu le roi du Ciel les clés de toutes les bonnes villes que vous avez prises et violées en France ».
Le 08 mai, Orléans tombe, à la stupéfaction générale.
Jargeau et Meung suivent. En juin, l'armée anglaise est à nouveau écrasée à Patay et son chef, Talbot, est fait prisonnier par La Hire, compagnon de Jeanne d'Arc.
L. Le sacre de Reims
Contre l'avis des conseillers du Roi, Jeanne impose alors son idée : pour affirmer à la façe du monde la légitimité du Dauphin et bien que le père de ce dernier soit mort depuis 7 ans, elle convainct Charles de se faire sacrer à Reims.
Alors que la ville est contrôlée par les Bourguignons, alliés des Anglais, Jeanne y mène le Roi ; toutes les villes s'ouvrent à leur passage, acclament le Dauphin et ravitaillent son armée.
Le 17 juillet 1429, l'archevêque Renault de Chartres sacre Charles VII.
Jeanne est debout au pied de l'autel, son étendard à la main.
Le Roi sacré, il fait marcher sur Paris. Mais la majorité des conseillers de Charles VII pensent qu'il faut traiter avec le Duc de Bourgogne, Philippe le Bon.
Seuls les Armagnacs, extrémistes, soutiennent Jeanne d'Arc. L'échec est cuisant. Jeanne est faite prisonnière en tentant de défendre Compiègnes contre les Bourguignons.
Ceux-ci la livrent aux Anglais, qui entreprennent un procès contre elle. Ses juges sont sincères, même s'ils servent leurs propres intérêts : pour eux, la jeune fille, qui a ranimé la guerre, ne peut être qu'une sorcière.
Jeanne résiste bien aux interrogatoires jusqu'au jour où, malade, elle accepte de se rétracter.
Condamnée, elle est brûlée sur la place du Vieux-Marché de Rouens le 30 mai 1431. Ses cendres sont dispersées dans la Seine. Jeanne d'Arc est devenue une martyre mais, grâce à elle, l'élan est maintenant du côté français.
M. Le traité d'Arras
Charles VII n'a rien tenté pour sauver Jeanne, à qui il doit pourtant tous ses succès.
Les finances anglo-normandes sont épuisées ; Henri VI, sacré à Paris sans l'oction de l'huile, contenue dans la sainte ampoule, n'a plus aucune légitimité ; les adversaires sont exsangues.
Les capitaines français grignotent peu à peu du terrain mais les manoeuvres diplomatiques prennent le pas sur les armes.
L'arbitre est le Duc de Bourgogne, qui hésite à choisir son camp, car il a des attaches du côté anglais.
A la cour de France, La Trémoille, le favori de Charles VII, hostile aux Bourguignons, est renvoyé en 1433.
Les négociations s'ouvrent à Arras. La mort du Duc de Bedford, homme fort de la monarchie anglaise, laisse le pouvoir au cardinal Beaufort qui apprécie mal la gravité de la situation militaire et se montre intransigeant ; Francais et Bourguignons négocient entre eux.
Le traité est signé le 21 septembre 1435. Charles VII fait amende honorable pour le meurtre de Jean sans Peur, et promet de châtier les coupables. Il cède au Duc de Bourgogne le Mâconnais et l'Auxerrois, lui donne en gage les villes de la Somme, qu'il ne pourra reprendre que moyennant 400 000 écus, mais ne cède rien sur la souveraineté royale.
Il a désormais les mains libres pour attaquer les Anglais, irrémédiablement isolés.
N. Le redressement français
En avril 1436, Paris se rend au capitaine bourguignon Villers de L'Isle-Adam.
Pourtant, pour battre les Anglais, il faut réorganiser le Royaume.
Charles VII commence par renforcer ses finances : dès 1436, les Etats de langue d'oil acceptent de payer durant quatre ans des aides (impôt de 5 pièces de 100) sur les transaction nationales. Les Etats de langue d'oc sont mis devant le fait accompli.
En 1440, prenant prétexte de troubles civils, le Roi se passe aussi du consentement des Etats pour lever l'impôt direct, la taille.
Il est vrai que les nobles, exemptés puisqu'ils sont censés servir le Roi en combattant avec lui ne s'opposent pas et que, surtout, le renouveau économique, sensible à partir de 1440, rend la pression fiscale moins intolérable.
Les trêves ont ramené le calme ; on remet en culture les terres abandonnées ; l'ordonnance de 1447 garantit le défrichement contre le retour éventuel de l'ancien tenancier.
L'argentier Jacques de Coeur relance l'activité des mines et du grand commerce méditerranéen ; les ports recoivent des privilèges ; les foires, et d'abord celle de Lyon, sont relancées.
L'administration est réorganisée par la fusion des institutions parisiennes, dominées par les Anglais et les Bourguignons avec celles créées à Bourges et à Poitiers par Charles VII.
L'Eglise de France, divisée, se tourne avec le Roi.
Enfin, l'armée est réformée par l'ordonnance de 1445 qui jette les bases d'une armée permanente : quinze puis dix-huit compagnies sont retenues en permanence et soldées par le Roi. Elles comportent chacune 1 500 (puis 1 800) lances.
Une lance est composée d'un homme d'armes à cheval avec son « coutille » ou « dague courte » et deux archers, eux aussi à cheval.
Le capitaine de chaque compagnie est choisi parmi les hommes qui ont la confiance du Roi, ce qui ôte tout pouvoir aux princes.
Les aventuriers et les écorcheurs sont éliminés.
Les paroisses ont a charge d'entretenir les « francs archers », une infanterie de réserve.
Les frères Bureau, conseillers du Roi, organise une magnifique artillerie.
L'armée de la reconquête est prête.
O. La soumission des princes
Bien conseillé par le connétable de Richemont, puis par l'Angevin Pierre de Brézé, soutenu par sa maîtresse, Charles VII ne veut plus être le jouet des favoris et des factions.
En 1440, il étouffe la Praguerie, révolte des Ducs d'Alençon, de Bourbon, de Bretagne, des Comtes d'Armagnac et de Dunois et, en 1442, il déjoue un nouveau complot, dont l'auteur, le Comte d'Armagnac, voit ses domaines confisqués au profit du Roi.
P. La défaite anglaise
En Gascogne, les Anglais ont l'appui de la population enrichie par le commerce de vin exporté en Angleterre, et Charles ne peut approcher de Bordeaux.
La Normandie, qui finançait l'effort de guerre d'anglais, est épuisée par les combats. Les paysans du pays de Caux se sont révoltés contre les Anglais et leurs impôts.
La guerre en France devient l'enjeu de la vie politique anglaise. Seul William de la Pole, Duc de Suffolk, est assez lucide pour vouloir la paix.
Il propose de marier Marguerite d'Anjou à Henri VI. Des trêves, conclues à Tours, restent sans lendemain.
Quand en 1449, le Duc de Somerset fait prendre Fougères, tous les princes, y compris le Duc de Bourgogne, soutiennent Charles VII.
Profitant des troubles sociaux en Angleterre, celui-ci reprend Fougères et s'empare de Rouen, puis de Honfleur, écrasant à Formigny (1450) l'armée de secours anglaise menée par Thomas Kyriel. La Normandie est à nouveau française.
En 1451, la Gasogne tome aux mains du Roi de France. Bordeaux ouvre ses portes à la flotte conduite par Talbot, mais l'armée de Charles VII massacre les Anglais à Castillon, et Bordeaux se rend en octobre 1453.
La Guerre de Cent Ans, commencée en 1337, est enfin terminée.
K. Bilan de la Guerre de Cent Ans
En France, la guerre a entraîné d'importantes destructions.
Elle a aussi généré un profond sentiment national incarné par Jeanne d'Arc qui est d'ailleurs le symbole choisi par le Front national français.
Louis XI, fils de Charles VII, va créer une armée professionnelle. Pour maintenir cette armée, il lève des impôts permanents (gabelle sur le sel, taille sur les récoltes).
Louis XI et ses successeur ont par la suite unifié et pacifié le Royaume de France.
En Angleterre, le Roi renonce à ses prétentions continentales. La royauté anglaise va entrer en crise.
Deux clans de la famille royale vont se déchirer pour prendre le pouvoir (guerre des Deux-Roses).
La famille Tudor remplace la famille des Plantagenêts à la fin du XVème siècle.
Bibliographie
X., L'Histoire du Monde – Le Moyen-Age (tome2), Larousse
https://linternaute.fr
https://www.histoire-pour-tous.fr
https://fr.vikidia.org
https://fr.wikipedia.org
Nicolas W.
A Nathalie la plus courageuse de la rue de Bricgniot.
A celle qui porte le nom de la nativité-discrète mais courageuse.
Elle nous donne l'exemple de la sagesse et qui jamais ne baisse les bras !
J'admire cette petite femme au tempérament doux et tranquille qui n'a de raison que par l'amour et l'empathie.
Tu es là et pourtant loin de tout car tu protèges tes secrets et partage la misère dans tes bras de Reine.
Tués toi, tu es nous-dans cette coupe de bonheur-merveilleuse création des cieux !
On se demande où es-tu née ?!?
Mais cela n'appartient qu'à toi.
Si fragile-si forte à la fois !!
Car la vie épargne ceux qui croient en demain et accueillent dans leurs mains chaleureuse un trésor vivant nommé... Nathalie.
Natalie D.
Nos secrets
Malgré tous nos secrets
Ont nous a retrouvé
Pourtant disparu
Avec comme seul
Langage celui des elfes
Grand merci
Sais Tolkien
J'espérais que nos routes
Soit longues
Sur le chemin du rayon
Les pétales rouges
Au long de notre quête
O toi mon amour
Seule maintenant
Sur les remparts
Non pas de Varsovie
Mais ceux de ma chute
Il étaient plus de deux milles
Et pourtant
On ne vois plus qu'elle
Seule vers
Un monde de ténèbres
Avant peut-être
La lumière
De notre enfance
J'en avais rêver
Tu sais...
Yreg peruz
22h27
Le 27 juillet 23
Pour continuer...
Pour continuer
J'ai besoin de vous
Normalement vous
Vous allez rester
Près de moi
Parfois dans
Le cercle des fréquentations
Quand on s'attache
La séparation peu être
Compliquée
S'interdire tout
Oui tout attachement
C'est pas humain
Je crois maintenant
Je met des limites
Me concentrer
Sur certains .
Si plus de rapprochement
C'est pas facile
Un départ inévitable
Se protéger, pas trop...
Pas trop être affecté
On fini par apprécié
Ceux qui nous aide
Ou qui vous aimes
Accepté des chemins
Croiser,inévitablement
Croiser et pas dans la durée
Se nourrir des bon souvenirs
Avancer avec
Ceux qui sont présents
La Nostalgie peut être négative .
Yreg peruz
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