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ÉDITO
Pour fêter dignement « Halloween » deux équipes se sont soutenues pour préparer une après-midi pas comme les autres ce 29 octobre dernier. Nous nous retrouvions dans la grande salle avec l’équipe, et les habitués de la cuisine. Un lunch plutôt sympa, nous fut proposé, avec pour petite mais succulente entrée : deux soupes différentes qu’étaient la soupe aux potirons dont c’est la saison et la deuxième, une soupe aux butternut. Suivies soit par un hot-dog, ou des mini-pizzas. Comme nous étions tous réunis, par table de 4 personnes, Denis et Stéphane nous proposèrent de faire un karaoké le reste de l’après-midi, avec comme dessert des crêpes et des gaufres maison avec un bon café.
Mais je ne pouvais pas écrire cet édito sans parler de la décoration qui rendait hommage à Halloween, préparée déjà depuis plusieurs jours, par Charlotte et Joëlle et d’autres. A noter aussi que l’équipe avait mis son plus beau costume et que de nombreux membres étaient grimés… Nous retrouvions l’ambiance des fêtes de la Charabiole ! Nous chantâmes et dansâmes à cœur joie sans oublier la chenille… Les photos que vous trouverez ci-dessous, vous sont proposées par Géry.
Ce fût en tous points une réussite ! Bravo à vous tous et toutes. Nous espérons tous et toutes pouvoir refaire la fête en fin d’année, mais alors sous forme de goûter.
Vous pourrez lire également dans ce journal, plusieurs hommages à des chanteurs connus, de la poésie, et des articles divers.
Merci aussi à Nicolas W. qui nous a rejoint pour la préparation de notre journal des Petits Papiers.
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SOMMAIRE
Page 1 : Couverture
Page 2: Edito
Page 3 : Photos Halloween
Page 4 : Sommaire
Page 5 :Haïkus + biographie de Micheline Boland
Page 6 :poème « les petits papiers » N.W. + poème Je le dis / Géry
Page 7 : La robe de la femme à fleurs - Pascal M.
Page 8 : Les masques - Anaïs
Page 9 : Que revienne le temps des Cathédrales - Pascal M.
Pages 10 et 11 : Les années 1980 ou les années Queen - Pascal M.
Page 12 à 14 : Critique du film « Les Intranquilles » Nicolas W.
Page 15 : Une petite Rose est née Natalie D.
Page 16 : Poème à mes amis de Morbid Process Géry DCDP
Pages 17 à 20 : Trop d’amour va te tuer - Freddie Mercury
Page 21 : Oui, j’en ai rêvé – Géry DCDP
Pages 22 à 23 : Yoga - Nathalie D.
Pages 24 à 29: Brassens - Pascal M.
Page 30 ; Un acte d’Amour - Pascal M.
Pages 31 à 33 : L’Inde - Nicolas W.
Pages 34 à 39 : La Révolution Belge – Nicolas W.
P.4
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HAÏKUS
Fut-ce un pauvre chat
J'ai un ami dévoué
Le soir à mes pieds.
Chant de rossignol
Mes talents de soprano
Remis en question.
Soirée douillette
Mon canari et Mozart
Parfaite harmonie.
Rentrée scolaire
Sur les fils électriques
La rangée d'oiseaux.
Micheline Boland
Brève biographie : Depuis sa plus tendre enfance, Micheline Boland (née en Belgique en 1946) a toujours aimé inventer des histoires. Puis elle s'est passionnée pour la poésie, les contes, les nouvelles et les haïkus. Psychologue et maître-praticienne en P.N.L., elle a écrit divers articles pour des revues. Elle a sorti seize livres aux Éditions Chloé des Lys et a collaboré à de nombreux recueils collectifs chez d'autres éditeurs. Sa participation à des concours lui a valu quelques prix.
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Poème pour les Petits Papiers
Né sous de beaux cieux
Il est un héros malgré tout
Colérique quand le calme s'en mêle
On espérait tant de toi
Les choses ont été compromises
As-tu compris qui tu es ?
Sans souffle.
Nicolas W.
Novembre 2021
Je le dis
Encore une fois
Je le dis, je le sais
Oui encore une fois
Différent, je le suis
Je le sais, je le dis
Je fréquente mes semblables
Nous sommes réunis
Dans la différence
Dans la bienveillance
L'acceptation de nos différences
Encore une fois
Nous le savons
Nous le disons
Et je et nous l'acceptons
Différences ...
Géry dcdp Octobre 21
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La femme à la robe à fleurs et au parfum de lilas...
Lorsque je la vis pour la première fois,
Elle marchait tranquillement devant moi,
Ses cheveux d'or dégoulinant sur ses épaules,
Elle portait une robe, légère, à fleurs...
Elle était pareille à une rose...
J'aurais aimé la prendre par la main, puis la prendre par la taille dans mes bras, et l'embrasser tendrement...
Et qui sait, un jour l'enlacer d'amour...
Lorsque je la vis pour la première fois,
Je respirai son parfum de femme-fleur, qui emplit mon cœur de bonheur...
Il se mit à battre la chamade...
Je
renaissais enfin au printemps de l'amour et aux senteurs des lilas...
Elle portait une robe à fleurs...
11/04/2020
Pascal M.
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Histoire de masques
Le mystère attirant et répulsif du masque fait partie de notre quotidien.
N'est-ce pas notre vie, tous les jours, que nous portons des masques sociaux.
A Venise d'ailleurs, les masques permettent de mendier lors du carnaval et d'abolir les classes sociales.
Le masque d'Arlequin a une belle histoire.
Tout le personnage est plein de couleurs et d'énergie.
Quand la lune et le soleil apaisent et réchauffent le spectacle.
N'ayons pas peur de nos masques ou même de nous démasquer pour agrandir nos libertés et notre farouche indépendance.
Le comédien joue tout le temps avec nos émotions tel un musicien sur une corde.
Notre masque révèle notre pudeur mais aussi notre sensibilité dans le regard qui en ressort .
Osons vivre avec nos masques et dans le regard du spectateurs plein de curiosité.
La vie est faite pour se démasquer et le masque permet un peu de répit et d'innocence dans la sauvagerie d'une société impitoyable.
Anais T, août 2021 .
P.8
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Que revienne le temps des cathédrales…
Que revienne le temps des cathédrales
Que revienne le temps des tourelles
Et des passerelles
Reliant les hommes à Dieu,
Dans leurs pensées architecturales,
Aux constructions monumentales
Envolées gothiques vers les cieux…
Que revienne le temps de la spiritualité
Mais loin de la chasteté,
Envolées réelles vers la liberté,
Loin des guerres consacrées, fabriquées…
Que revienne le temps des cathédrales…
Pascal M.
P.9
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Les Années 1980… Ou les années « QUEEN »
Les années du bonheur,
Je cueillais les petites fleurs,
On commençait à peine à connaître ce virus du Sida,
Loin du temps de Woodstock,
Nous vivions heureux,
Point de smartphone,
Juste de simples téléphones,
Avec des cabines publiques,
C’était un temps d’or,
Où j’avais découvert ton corps,
De jeune femme et nos âmes s’étaient unies,
Le temps d’une chanson de Gilbert Montagné :
« On va s’aimer »
Les années du bonheur,
Radio Nostalgie,
Joe Dassin chantait : « L’été Indien »
Et Serge Gainsbourg écrivait la chanson d’Isabelle Adjani,
Souchon et Voulzy ; « J’ai 10 ans et Rock Collection »
Et Freddie Mercury, chanteur émérite du groupe QUEEN,
Entamait : Bohemian Rhapsody, We are the Champions…
Lui, qui se battu contre la maladie… (+24/11/91-décès de Freddie M.)
John Lennon avait quitté les « Beatles » et allait être assassiné,
Carlos nous faisait bien rire,
Et Desproges, Thierry Le Luron et notre regretté Coluche…
Tué ou assassiné, sur une ligne droite par un camion : questions ??
P.10
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La révolution de la rose Rouge,
Au pouvoir,
Les hommes du pouvoir sont tous les mêmes,
Triste poème que j’écris là…
Les années 1980 du Bonheur,
Des restos du cœur,
Reviendront elles encore?
Sur un air de Plastic Bertrand : ça plane pour moi !
Je persiste et signe,
Je m’appelle Pascal M.
© Pascal M.
Mai 2020
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Les Intranquilles (2021 - actuellement à l'affiche)
Synopsis
Damien (Damien Bonnard), père de famille, fait du bateau avec son fils Amine (Gabriel Merz Chammah), alors que sa femme (Leila Bekhti) dort sur la plage. Il décide soudainement de rentrer à la nage, laissant son fils ramener le bateau sur le rivage.
Clairement agité, il répare un vélo à deux heures du matin, puis part en mobylette à sept heures du matin. Leila s'inquiète, car il peint quarante toiles en quarante jours et qu'il s'agite.
Damien est bipolaire. Malgré sa bipolarité, Damien tente de poursuivre sa vie avec Leila en sachant qu'il ne pourra peut-être jamais lui offrir ce qu'elle désire.
Critique
En donnant à ses personnages les prénoms de ses interprètes, le réalisateur Joachim Lafosse semble souligner que cette maladie, la bipolarité ou état maniaco-dépressif, peut frapper n'importe qui, venant rendre la vie de couple infernale. Damien est artiste peintre, il prépare une exposition, il déborde de créativité. Il déborde tout court : il est bipolaire et refuse de prendre ses médicaments. Il a peur de devenir amorphe et de perdre toute son énergie. Leila est découragée, épuisée de gérer ses délires. Damien se montre curieusement agité, affamé, insomniaque avide de tout et n'importe quoi, sans pour autant paraître délirant. Plus tard, on le voit peindre dans un état d'exaltation créatrice de plus en plus frénétique. Il semble libre, trop, du moins pour Leila et Amine qui peu à peu ne peuvent plus le suivre ni le comprendre.
Aucune raison ni contexte ne sont particulièrement donnés ici pour expliquer la situation de Damien, hormis la pression que son galeriste lui met pour qu'il rende de nombreuses toiles en vue d'une grande exposition.
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La force de Damien Bonnard est de tenter de tracer une limite entre l'hyperactivité que manifeste le « patient » et l'agitation éperdue qui traduit la crise profonde et une instabilité potentiellement dangereuse.
Damien Bonnard s'est inspiré de son vécu avec son père, également
bipolaire. Si il réussit à faire ressentir l'imminence du danger, c'est grâce au contrepoint qu'offre le personnage de sa femme qui tente d'incarner la tendresse et la bienveillante raison.
L'acteur bruxellois Damien Bonnard est définitivement un cinéaste de l'intime. Joachim Delfosse va filmer au plus près des émotions au cœur d'une histoire familiale. Il traque les visages, les mots des acteurs. Il est terriblement tributaire du talent et de la générosité de ses comédiens. Avec ce film, le Joachim Delfosse a eu la main heureuse : Leila Bekhti et Damien Bonnard se sont donnés sans compter dans ce tournage et donnent chair à leurs personnages.
Ce film n'est pas un énième dossier médical de l'écran, même si le spectateur en apprend beaucoup sur la bipolarité. Ce n'est pas seulement la description minutieuse d'un cas clinique. C'est aussi et surtout une réflexion pertinente sur les capacités et les limites du sentiment amoureux. L'intranquillité dont il est question est donc celle de Leila tout autant que celle de Damien. Le scénario est nuancé et subtil, les dialogues sont justes et bien écrits, ce qui n'a pas empêché des changements et une certaine souplesse relative pendant le tournage.
Joachim Delfosse précise ainsi dans son dossier de presse que « pendant les répétitions, je n'ai pas caché aux acteurs que j'ignorais comment le film se terminerait. La mère et le fils pouvait partir ensemble, le mari et la femme tomber dans les bras l'un de l'autre, je n'en savais rien. Et je n'en ai rien su jusqu'au dernier jour, et même jusqu'à la dernière heure. Au matin du tournage de cette dernière scène, j'ai demandé à Leila et Damien ce qu'ils souhaitaient qu'il arrive aux personnages, nous avons choisi de nourrir la fin du film de tout le vécu du tournage ».
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Le film se termine par la phrase de Damien : « Je te promets de faire gaffe mais je ne te promets pas de guérir ».
Proche de « The Father » qui valut à Anthony Hopkins l'Oscar du meilleur acteur, le film est construit en boucle autour du foisonnement et de la rechute et montre l'homme comme à la fois exaltant, déraisonnable, involontairement drôle mais toujours tourné vers la vie. C'est un état paradoxal avec la dernière partie du film où la médication l'emporte, faisant de la femme de Damien un centre d'attention à l'image de son état psychique à elle, usé.
Traversé en permanence sur la survie du couple face au yoyo que la maladie fait subir à son entourage, le film « Les Intranquilles » se révèle véritablement bouleversant quand rentre en ligne de compte le regard du fils de Damien qui pourrait bien avoir choisi entre un père fantasque et amorphe, entre un homme plein de vitalité et un fantôme rempli d'ennui.
On ressort de la projection en comprenant le point de vue de chacun : un père désireux de vibrer et créer, une mère protectrice et fatiguée et un fils admiratif.
Joachim Delfosse a souvent abordé les affres des relations parentales et conjugales. On songe au huis-clos opposant une mère et ses fils dans « Nue propriété » (2006), à la radioscopie d'un cas d'infanticide dans « A perdre la raison » (2012) et au récit de deux époux séparés mais contraints de continuer à vivre ensemble dans « L'économie du couple » (2016).
Cette transe artistique devrait mener Damien Bonnard aux Césars même si il est rentré bredouille du festival de Cannes.
Bibliographie
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Une petite rose est née.
Petite rose de Noël.
Nous, cachés emmitouflé, loin-perdus dans cette immensité où perdure la maladie.
Contre celle-ci, nous sommes impuissants même à part vaccin sur vaccin, n'en parlons point.
Lui donnant trop d'importance elle gagne du terrain pourtant, nous désirons le bonheur la santé, le chemin du beau et non du malin.
Demain est marqué par l'espoir de musique de l'univers.
Que va devenir la terre ?
Ça à l'air de ne pas tourner bien rond !!
Mais tant qu'il y aura des étoiles où brillent nos yeux, regardons là haut...
Le secret père Noël est l'amour des dieux majuscules.
Fêtons cette année avec espoir d'aller mieux, prions et aimons ce temps chaotique et fatal sans baisser les bras.
Et laissons aux petits comme aux grands une part du cadeau qu'est la vie.
Le radeau humain est fragile il y aura-peut-être encore un Noë--Noë-Noël-colère et amour les flots en furie...
Oui mais nous méritons un monde meilleur et heureux.
MERCI PÈRE NOËL
Natalie D
Décembre 2021
Poème à morbide process mes amis des années 90
Poème au groupe de musique rock et Hard core morbid process aux musiciens aux cheveux longs et mes potes des années 90, 4 garçons authentiques dignes de leur temps.
Je les ai perdu de vue au fur et à mesure du temps car je me suis perdu et noyé dans les méandres de la consommation . Et puis parfois le temps est salaud il nous éloigne les un des autres sans prévenir mon cœur saigne mon âme est déchirée quand je repense à Xavier dit jam, Dimitri. Jiroon et Frédéric, j'espère qu'ils sont en vie et heureux, j'ose pas imaginer autre chose . Je les fais un peu revivre à travers le journal, je fais revivre "morbid" process .
A vous mes potes des années 90 .
Géry dcdp 2021
« Mordez-les faites leur sentir à ces fainéants.
Où ils vont sans rémission, là où les ombres s'avancent.
Remuez encore leurs tripes au son de votre musique.
Bannir leur silence vous le pouvez.
Incompris des langues de vipères vous serez peut-être.
Destinée de tout art en marge de leurs idées.
Processus morbide de nos réalités, situation normale tous éculés.
Remplissez, je vous en conjure nos âmes impures.
Ode à la vie, à l'amour, à la mort, vénérez moi .
Charmez les de vos procès morbides.
Et jamais ils ne pourront vous renier.
Sans peur, sans sourire peint, peut-être vous vous éteindrez .
Sans reproche nous vous garderons en nous, dans nos cages . »
For the morbid
Géry 1994 .
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Chanson de Queen : 30 ans que Freddie est mort
30 ans ce 24 novembre 2021 que Freddie Mercury nous a quitté.
Pour lui rendre hommage je vous publie la traduction français anglais de " trop d'amour va te tuer "
Chanson emblématique de Queen et merveilleusement interprétée par Freddie.
Géry dcdp
Ma source provient d'internet.
Trop d'amour va te tuer
To much love will kill you
Je ne suis que les morceaux de l'homme que j'étais
I'm just the pieces of the man I used to be
Trop de larmes amères pleuvent sur moi
Too many bitter tears are raining down on me
Je suis loin de chez moi
I'm far away from home
Et je fais face à ça seul depuis bien trop longtemps
And I've been facing this alone for much too long
Oh, j'ai l'impression que personne ne m'a jamais dit la vérité
Oh, I feel like no-one ever told the truth to me
A propos de grandir et quelle lutte ce serait
About growing up and what a struggle it would be
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Dans mon état d'esprit emmêlé
In my tangled state of mind
J'ai regardé en arrière pour trouver où je me suis trompé
I've been looking back to find where I went wrong
Trop d'amour va te tuer
Too much love will kill you
Si tu ne peux pas te décider
If you can't make up your mind
Déchiré entre l'amant et l'amour que tu laisses derrière toi
Torn between the lover and the love you leave behind
Tu te diriges vers un désastre parce que tu ne lis jamais les signes
You're headed for disaster 'cos you never read the signs
Trop d'amour te tuera à chaque fois
Too much love will kill you every time
Je ne suis que l'ombre de l'homme que j'étais
I'm just the shadow of the man I used to be
Et il semble qu'il n'y ait aucun moyen de sortir de ça pour moi
And it seems like there's no way out of this for me
Je t'apportais du soleil
I used to bring you sunshine
Maintenant tout ce que je fais c'est te faire tomber,
oooh Now all I ever do is bring you down, oooh
Comment serait-ce si tu te tenais à ma place
How would it be if you were standing in my shoes
Ne vois-tu pas qu'il est impossible de choisir
Can't you see that it's impossible to choose
Non, il n'y a pas de sens
No there's no making sense of it
Dans tous les sens où je vais, je suis voué à perdre, oh ouais
Every way I go I'm bound to lose, oh yeah
Trop d'amour va te tuer
Too much love, Trop d'amour va te tuer
To much lll you
Aussi sûr que rien du tout
Just as sure as none at all
Ça va drainer le pouvoir qui est en toi
It'll drain the power that's in you
Te faire plaider et crier et ramper
Make you plead and scream and crawl
Et la douleur te rendra fou
And the pain will make you crazy
Vous êtes victime de votre crime
You're the victim of your crime
Trop d'amour te tuera à chaque fois
Too much love will kill you every time
Ouais trop d'amour te tuera
Ouais trop d'amour te tuera
Ça va faire de ta vie un mensonge
It'll make your life a lie
Oui trop d'amour te tuera
Yes too much love will kill you
Et tu ne comprendras pas pourquoi
And you won't understand why
Tu donnerais ta vie tu vendrais ton âme
You'd give your life you'd sell your soul
Mais le voici encore
But here it comes again
Trop d'amour va te tuer
Too much love will kill you
À la fin
In the end
À la fin.
In the end.
Source : Musixmatch
Paroliers : Frank John Musker / Brian Harold May / Elizabeth A. Lamers / Marianna To li
Oui j’en ai rêvé
Rêver
Oui
j'en ai Rêvé
Cela m'a fait transpirer
Que tu partais
Ou
que tu étais parti
Déjà
Moi je suis resté là
Planté
là
Oui j'ai Rêvé
Des dernières paroles
Qui
t'auraient fait du bien
Mais que je n’ai pas dites
Bordel
J'ai
des regrets
Et ces regrets
J'en ai rêvé
j'en ai
transpiré
Bordel
A toi
qui n'es plus
Géry
dcdp
Le Yoga
Grande posture, bouffée d’air
En tout équilibre,
Avec le Bien-Être,
Après chaque séance,
Une heure et demie :
C’est le merci à la Terre et au Ciel qui couronne notre travail,
A Marie-Christine,
Notre dévouée professeur dont je remercie le travail,
De chaque semaine.
Patience, écoute de nos corps – do – in (auto-massage),
Initiation aux principes de base de la circulation de l’énergie,
Exercices de décontraction et d’assouplissement,
Postures simples et enchaînement : réveil de la colonne vertébrale,
Salutation au soleil et à la lune, à la terre, cinq tibétains,
Travail du souffle – relaxation,
Approche d’exercices Qi Gong,
Étirement des méridiens – sons,
De courts textes ou citations à méditer et à vivre.
Tout ce dont nous pouvons offrir en remerciement à notre professeur : c’est de pouvoir jouir du bien être où l’initiation est un réel apprentissage à l’écoute de son corps, âme, émotions et cœur.
Afin de continuer à partager dans la simplicité et la convivialité Marie-Christine nous propose de découvrir :
- Un yoga simple, accessible à tous et à tous les âges.
- Un yoga énergétique en phase avec chaque saison.
- Un yoga intégral : corps-mental-coeur.
- Un yoga qui s’inspire de traditions indienne, chinoise et Egyptienne.
-Un yoga pratique qui peut nous aider à MIEUX VIVRE AU
QUOTIDIEN.
Nathalie D.
« Le yoga, c’est au-delà des postures, une façon d’aborder, la Vie, une façon de devenir soi-même »
© André Van Lysebeth (grand Yogi du 20ème siècle)
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Georges Brassens : 40 ans déjà !
Georges Brassens , né le 22 octobre 1921 à Sète (Hérault) et mort le 29 octobre 1981 à Saint-Gély-du-Fesc (Hérault), est un auteur-compositeur-interprète français.
Auteur de plus de deux cents chansons — parmi lesquelles Chanson pour l'Auvergnat, La Mauvaise Réputation, Le Gorille, Les Amoureux des bancs publics, Les Copains d'abord, Supplique pour être enterré à la plage de Sète, Les Trompettes de la renommée, etc. — il met également en musique des poèmes de François Villon, Victor Hugo, Paul Verlaine, Francis Jammes, Paul Fort, Antoine Pol, Théodore de Banville, ou encore Louis Aragon.
Il reçoit le Grand prix de poésie de l'Académie française en 1967.
Biographie
Maison natale de Brassens à Sète.
Georges Brassens est né le 22 octobre 1921 dans un quartier populaire du port de Cette1 (le nom de la ville n'est orthographié Sète qu’en 1982, un changement de graphie qu'il évoque comme étant à l'origine de sa « première tristesse d'Olympio » dans la chanson Jeanne Martin3).
Dans la maison familiale note 1, il est entouré de sa mère, Elvira (née Dagrosa, 1887-1962), de son père, Jean-Louis (1881-1965, maçon, comme ses parents l'étaient avant lui), de sa demi-sœur Simone Comte (1912-1994), née du premier mariage de sa mère, et de ses grands-parents paternels, Jules et Marguerite (née Josserand), natifs de Castelnaudary4.
Sa mère, dont les parents sont originaires de Marsico Nuovo dans la région de la Basilicate en Italie du Sud5, est une catholique d'une grande dévotion. Veuve de guerre d'Alphonse Comte, tonnelier tué au front6 (27 août 1881-28 octobre 1914), père de Simone, la demi-sœur de Georges, Elvira épouse en 1919 Jean-Louis Brassens, un entrepreneur de maçonnerie. Le père de Georges est un homme paisible, généreux, libre-penseur, anticlérical (il refusera d'assister à la communion de son fils7) et doté d'une grande indépendance d'esprit. Deux caractères très différents qu'une chose réunit : le goût de la chanson. D’ailleurs, tout le monde chante à la maison. Sur le phonographe : les disques de Mireille, Jean Nohain, Tino Rossi ou Ray Ventura et ses Collégiens.
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Les années 1930 : Sète
Selon le souhait de sa mère, à l'âge de 4 ans Georges commence sa scolarité dans l’institution catholique des sœurs de Saint-Vincent. Il en sort deux ans après pour entrer à l’école communale, selon le désir de son père. À 12 ans, il entre au collègenote 2. Georges est loin d’être un élève studieux. Ses amis le décrivent comme plutôt rêveur en classenote 3. Mais, après l'école, il préfère les jeux, les bagarres, les bains de mer et les vacances. Afin que son carnet de notes soit meilleur, sa mère lui refuse des cours de musique. Il ignorera donc tout du solfège, mais cela ne l’empêche pas de griffonner des chansonnettes sur ses premiers poèmes.
Alphonse Bonnafé
En 1936, il s'ouvre à la poésie grâce à son professeur de français, Alphonse Bonnafé, alias « le Boxeur ». L’adolescent s’enhardit jusqu'à lui soumettre quelques-uns de ses bouts-rimés. Loin de le décourager, l'enseignant lui conseille plus de rigueur et l'intéresse à la technique de versification et à l'approche de la rime 8. À la poésie et à la chanson populaire s’ajoute sa passion pour les rythmes nouveaux, venus d’Amérique, qu’il écoute à la TSF : le jazz. En France, Charles Trenet conjugue tout ce qu'il aime. Il sera un modèle.
« On était des brutes, on s'est mis à aimer [les] poètes. […] Et puis, grâce à ce prof, je me suis ouvert à quelque chose de grand. Alors, j’ai voulu devenir poète…9 »
Extraits de Wikipédia.
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Georges Brassens par Alphonse Bonnafé (Éditions © 1963 Pierre Seghers,Editeur)
L’Homme qui rit :
« Tout ce qu’il raconte est absurde ou immonde. Sa vogue est un défi au bon sens et au bon goût. »
Cette opinion qui n’est pas rare, Brassens sait bien qu’elle est juste. Il se contenterait d’y ajouter qu’il défie encore d’autres puissances que la raison et la politesse.
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Il y a d’autre part ceux qui s’éprennent de Brassens et voient en lui leur porte-parole : « Il démystifie, il désintoxique, il est l’ennemi d’une société ennemie de l’homme. Quiconque ne l’aime pas est jaugé et jugé.
Vive Brassens. »
Tout le monde a raison, comme toujours : mais ces opinions opposées n’ont d’intérêt que de contribuer à la naissance d’un mythe. Il serait plaisant que celui-ci y parvienne.
Il a le physique et les manières qu’il faut : sa carrure de catcheur, ses grosses moustaches, sa façon de se ruer sur la scène sans saluer, sans sourire, et de se camper, le pied sur une chaise, avec l’air de dire au public « A nous deux », voilà qui promet de l’extraordinaire.
Et son répertoire tient largement la promesse.
Le voilà sacré monstre, gorille, ours, Cyclope, ad libitum.
L’enthousiasme de Brassens
La réussite dans l’art qui est celui de Brassens, les Grecs ne la jugeaient possible que par la présence d’un dieu dans le poète, ce qu’ils appelaient « enthousiasme ». L’espèce d’état de fureur vengeresse dans lequel nous avons indiqué que Brassens compose et chante, demandons la liberté de l’appeler son « enthousiasme ». C’est lui qui donne aux « chansons » leur caractère de forces de la Nature, leur pouvoir de persuasion.
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Regardons y de plus près. S’étant coupé de tout, Brassens s’est retrouvé libre. C’est une angoisse , mais c’est une exaltation, la même qu’on trouve dans les vers de Rimbaud : « Les fleuves m’ont laissé descendre où je voulais » , ou dans Lucrèce : « Juvat integros accedere fontes, Atque haurire, juvatque novos decerpere flores. »
Brassens dérange, pointe du doigt les bien-nantis, et crée un peu scandale pour tout le monde.
Il a lu, en tant que poète, Rimbaud, Villon, V. Hugo, Verlaine et d’autres.
Son lyrisme (pris dans l’exacte acception du terme) a heureusement trouvé à notre époque que le serviteur qu’il faut, le véhicule passe-partout, toujours disponible, est le disque. Ceci, le disque tuera cela, le poème, donné à lire ou à entendre sans musique.
Les chansons de Brassens donnent à concevoir tout ce que peut la poésie
lyrique, le premier des Arts, le plus populaire, le plus nécessaire.
On n’oubliera jamais la réunion qui avait été organisée avec Brel, Ferré,
et Ferrat.
Voilà ce que je voulais vous faire partager au sujet de Brassens.
Source : Georges Brassens par Alphonse Bonnafé. Collection poètes d’aujourd’hui – Pierre Seghers Editeur
© Pascal M. Décembre 2021
Dessin retiré d’internet.
Un acte d’amour, cela ne s’improvise pas,
S’il ne se conjugue pas au pluriel,
Il ne sera pas partagé et finira au cimetière des oubliés,
Mort en plein été…
24/07/2014
Pascal M.
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L'Inde pour les Petits Papiers
J'avais envie de vous faire découvrir l'Inde à travers ses multiples facettes.
Ce pays est caractérisé par « l'unité dans la diversité ».
Une diversité architecturale car les bâtiments indiens sont issus de la dynastie Mongole et de la colonisation anglaise ou portugaise. On peut citer à titre d'exemple le Taj Mahal (Moghol) et les bâtiments à la chaux de Goa (colonisation portugaise) ou la Victoria Terminus de Bombay (colonisation anglaise).
Une diversité religieuse car la société indienne est caractérisée par plusieurs religions. Ainsi, l'hindouisme est la religion de 80% de la population indienne ce qui en fait la religion la plus répandue en Inde et la troisième religion mondiale. On compte aussi des bouddhistes. L'Islam est la religion de plus de 150 millions d'indiens. Le sikhisme comprend 2% de la population indienne. On compte enfin le jaïnisme, la religion chrétienne et la religion juive.
Une diversité sociale car, en Inde, on cotoïe des gens de différentes castes, des hommes en jeans ou en costume et des femmes en sari qui est le vêtement traditionnel. Des gens pauvres (bidonvilles) et très riches se côtoient dans les rues au milieu d'une cohue. Des ingénieurs en nouvelles technologies se mêlent à des blanchisseuses.
Une diversité culturelle car la tradition (danse) et le cinéma indien (Bollywood) se rencontrent. Des lieux religieux côtoient des magasins de luxe, des centres commerciaux et des discothèques.
Une diversité linguistique car l'Inde connaît une vingtaine de langues officielles et et près d'un millier de langues et dialectes.
Une diversité culinaire car au Nord de l'Inde, marqué par l'Islam, on mange surtout de l'agneau et au Sud de l'Inde, on mange surtout du poisson sur les côtes et du poulet à l'intérieur des terres. Le Sud de l'Inde est caractérisé par la consommation de lentilles et de poix chiches. Le riz est présent dans tout les repas. Il y a également des épices (coriandre, curcuma, cardamome, safran, piment, clou de girofle, cannelle) présents surtout dans le Sud de l'Inde.
Une diversité climatique car on a le saison sèche entre le mois d'août et mois de juillet et on a la mousson aux mois de juillet et août. Le mois de décembre est à la mi-saison.
Au moment de l'indépendance de l'Inde, août 1947, une majorité d'observateurs pensaient que l'Inde allait se disloquer en une poussière d'états. Ils ne pensaient pas que l'unification politique pouvait survivre au retrait de la puissance coloniale britannique.
Pour faire cohabiter tous les indiens, les élites d'hindoues du temps de l'indépendance ont préféré la mise en place d'un état fédéral : l'Union indienne dotée d'une Constitution républicaine. C'est le seul système politique à même de pouvoir faire cohabiter pacifiquement tant de diversités.
Ainsi, chaque grand ou petit "peuple" des Indes peut disposer de son cadre étatique propre et peut gérer ses affaires dans le cadre d’une subsidiarité bien comprise.
Malgré ses diversités, l'Inde reste un pays uni. Le principe de non – discrimination entre les différentes castes (article 15 de la Constitution indienne) en est l'émanation. Néanmoins, il reste de grandes différences entre les indiens surtout sur le plan culturel et le plan financier. Le régime archaïque des castes subsiste toujours dans la société indienne.
L'Inde reste unie face à la diversité.
Victoria Terminus (BOMBAY)
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La Révolution belge (1830-1831)
Introduction
La Révolution belge de 1830 aboutit à l'indépendance et la neutralité de la Belgique. Elle fait partie du mouvement révolutionnaire qui débute en juillet 1830 à Paris.
Unis aux Néerlandais depuis le Congrès de Vienne de 1815, les Belges se sentent maltraités par le roi Néerlandais Guillaume Ier des Pays-Bas. Les Belges sont écartés des postes de responsabilité politique et la politique économique de Guillaume Ier les défavorisent au profit des Néerlandais.
Encouragés par la révolution parisienne de juillet 1830, les « patriotes » belges se soulèvent à Bruxelles le 25 août 1830. Les soldats néerlandais évacuent la ville à la fin du mois de septembre. Les Belges proclament leur indépendance le 4 octobre 1830.
Les autres puissances européennes ne peuvent ou ne veulent intervenir militairement au profit de Guillaume Ier. Ils se réunissent à Londres en décembre 1830-janvier 1831. Elles proclament l'indépendance et la neutralité de la nouvelle « Belgique ». Elles fixent également ses frontières avec les Pays-Bas.
Les Belges dans le royaume des Pays-Bas.
En 1815, au Congrès de Vienne, les vainqueurs de Napoléon Ier se réunissent et créent le royaume des Pays-Bas. Ce nouvel état réunit les Provinces-Unies et la Belgique.
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On veut empêcher définitivement la France d'annexer la Belgique. Il s'agit aussi de créer un état tampon entre la France et le royaume de Prusse.
La couronne est donnée à Guillaume Ier de la famille des Orange-Nassaux.
Ainsi, les 17 provinces des Pays-Bas de Charles Quint semblent reconstituées.
La population belge est majoritaire (3,5 millions de Belges pour les 6 millions d'habitants du Royaume). Pourtant, le roi Guillaume Ier les tient à l'écart des responsabilités politiques. Sur 7 ministres, il n'y a qu'un seul Belge. Il en est de même des ambassadeurs. Dans les administrations royales, 4 fonctionnaires sur 5 sont Néerlandais. Jusqu'en 1822, la langue officielle du royaume est le néerlandais. Or, les Wallons, qui forment la plus grande partie de la population belge, sont francophones. Les Flamands, quant à eux, parlent un dialecte du néerlandais. Guillaume Ier, dans la sphère économique, établit le libre-échange avec le Royaume-Uni. Par contre, la jeune industrie belge est concurrencée par l'industrie britannique.
Il s'ajoute une opposition religieuse entre Néerlandais protestants et les Belges catholiques. Le clergé catholique supporte mal que les fonctionnaires néerlandais surveillent l'enseignement dispensé par les catholiques.
En 1828, les catholiques et les libéraux s'entendent pour demander des réformes. Ils veulent la liberté de presse, la liberté d'enseignement, une réforme électorale et plus d'autonomie pour la population belge. Ils ne veulent pas se séparer du royaume des Pays-Bas.
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La proclamation de l'indépendance par les Belges
En juillet 1830, a lieu une révolution en France. Les Parisiens chassent le roi Charles X et son cousin Louis-Philippe d'Orléans devient le roi Louis-Philippe Ier (1830-1848). En Pologne, également, des mouvements révolutionnaires chassent les souverains.
Encouragés par le mouvement révolutionnaire, les Bruxellois se soulèvent contre le roi Guillaume Ier à l'occasion de la représentation de la Muette de Portici. C'est un opéra d'Auber qui met en scène la révolte des pêcheurs italiens contre l'occupant espagnol. « L'émeute, comme une étincelle électrique, passa du théâtre au parterre et du parterre dans la rue ». Guillaume Ier envoie des troupes pour rétablir l'ordre.
Mais elles doivent quitter Bruxelles durant la nuit du 26 au 27 septembre 1830 (Journées de Septembre). La population bruxelloise, renforcée par des volontaires de toute la Belgique, résiste. L'émeute bruxelloise provoqua des réactions en Wallonie. Des gardes bourgeoises furent mises sur pied et des Commissions de sûreté furent formées. Liège avait déjà envoyé des contingents le 7 septembre 1830. Une autre ville comme Louvain avait envoyé une centaine d'hommes le 21.
Dès que l'armée royale fut bloquée dans le Parc de Bruxelles, le tocsin sonna. Des volontaires d'Uccle, de Boitsfort, de Watermael et d' Hal, accoururent le 24 septembre. Le 24 aussi les Wavriens se battirent rue de Namur. Le 24 encore, de Marbais, Genappe, Jodoigne, Perwez, Rebecq-Rognon, Grez-Doiceau, de Limelette et de Nivelles, arrivèrent 160 volontaires. Gosselies et Charleroi envoyèrent des hommes.
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Il en vint également du Centre, de Soignies, de Leuze, de Thuin et de Binche. Le Borinage n'envoya les siens que le 25 et le 26 : Jemappes, Dour, Saint-Ghislain. En Wallonie, la victoire du Parc de Bruxelles déchaîna un sursaut extraordinaire et les places-fortes tombèrent les unes après les autres.
Les patriotes belges forment un Gouvernement provisoire. Ce Gouvernement provisoire compte notamment parmi ses membres Alexandre Gendebien, André Jolly, Charles Rogier, Louis de Potter, Sylvain Van de Weyer, Feuillen de Coppin, Félix de Mérode, Joseph Vander Linden et Emmanuel van der Linden. Il proclame l'indépendance de la Belgique le 4 octobre 1830.
Il convoque un Congrès national chargé d'élaborer une Constitution. Cette Constitution, qui ne ressemble plus à la Constitution belge de 2021, a été adoptée le 7 février 1831. Celle-ci établit que « tous les pouvoirs émanent de la nation ». La Belgique sera un royaume dont la langue officielle sera le français. Le régime politique sera parlementaire et le droit de vote censitaire. Cela signifie que le droit de vote est accordé aux citoyens qui ont payé un impôt direct au-delà d'un seuil (cens électoral). Le droit de vote universel masculin sera octroyé en 1893 et appliqué en 1919. Les femmes auront le droit de vote en 1948.
Guillaume Ier demande l'aide militaire des pays ayant participé au Congrès de Vienne de 1815. La Russie ne peut intervenir car elle doit réprimer la révolte des Polonais. La Prusse, elle aussi, doit surveiller les Polonais. L'Autriche, quant à elle, doit faire face aux soulèvements italiens. Le Royaume-Uni ne veut pas intervenir. La France ne veut pas intervenir non plus car Louis-Philippe Ier doit son trône à une révolution. La France ne veut pas contrarier le Royaume-Uni.
La Belgique reconnue par les puissances européennes
Les puissances européennes tiennent une conférence à Londres en décembre 1830-janvier 1831. Ils reconnaissent l'indépendance de la Belgique le 20 décembre 1830. Afin de garantir au nouveau pays d'être protégé des ambitions territoriales françaises ou néerlandaises, elle octroient la neutralité permanente à la Belgique le 21 janvier 1831.
Elles fixent également les frontières entre les Pays-Bas et la Belgique.
En février 1831, le Congrès national belge offre la couronne de roi des Belges au duc de Nemours, fils cadet de Louis-Philippe Ier. Devant les hostilités britanniques, celui-ci refuse.
En juin 1831, les Belges choisissent finalement Léopold de Saxe-Cobourg. Ce dernier est veuf d'une princesse anglaise et épousera en 1832 une fille de Louis-Philippe Ier. Léopold de Saxe-Cobourg s'était auparavant vu offrir la couronne de Grèce. En vain. Celui-ci prêtera serment le 21 juillet 1831 devant le Congrès national. Le 21 juillet est, aujourd'hui, la date de la fête nationale.
Conséquences de l'indépendance de la Belgique
La création du royaume de Belgique est un événement très important dans l'histoire européenne. Elle est l'application du « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ». Ce principe fondamental en droit international avait été défendu par la Révolution française de 1789. De plus, la Belgique est neutre. C'est une brèche dans les traités mis au point au Congrès de Vienne.
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Le Royaume-Uni obtient de la France que celle-ci renonce à l'annexion de la Belgique. Cela tourne la page de plus 150 années de conflits dans cette partie de l'Europe. De plus, la France est désormais défendue par un état neutre à ses frontières au nord.
Ainsi, la France joue un nouveau rôle diplomatique en Europe et tente se rapprocher de l'Angleterre (Entente cordiale).
Bibliographie
« L'histoire du Monde. De 1789 à 1918. » publié aux éditions Larousse en 1995
GENICOT, L., « Histoire de la Wallonie », Univers de la France et des pays francophones. Edouard Privat., Toulouse, 1973
© Nicolas W.
© La Charabiole : Nathalie D., Nicolas W ., Géry dcdp, Micheline B.,
Pascal M. 23/12/2021
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